Midnight Resistance (Megadrive, 1991)

icone megadrive japMIDNIGHT RESISTANCE
Année : 1991
Studio : Opera House
Éditeur : Data East
Genre : Data East contra-ttaque
Joué et testé sur Megadrive
Support : cartouche


Vous êtes un membre d’élite de la résistance, spécialisé dans la lutte contre le trafic de drogues en Amérique du Sud. De retour chez vous après votre dernière mission, vous apprenez que King Crimson, une mystérieuse entité à la tête des cartes, a kidnappé votre famille entière ! Vous partez immédiatement en guerre. Lance-flammes, bombes, tirs tri-directionnels ou encore shotgun constituent votre arsenal. Oui, ici, l’armée c’est vous – car votre gouvernement ne vous viendra pas en aide, cette fois. Parviendrez-vous à libérer tous les membres de votre famille… et en particulier votre père, qui travaillait jusque-là sur un sérum luttant contre les addictions aux drogues ?

À première vue, ce MIDNIGHT RESISTANCE n’est qu’un sombre clone de CONTRA. À première vue seulement ? Oui et non.
Oui car il ne faut pas se leurrer : Data East a bien évidemment pillé la franchise culte de Konami, jusque dans la similarité de quelques armes.
Non car dans le jeu qui nous intéresse aujourd’hui, la maniabilité est parfaitement originale : on peut tirer dans toutes les directions (diagonales comprises), mais pour orienter les tirs il ne faut pas utiliser la croix multidirectionnelle. Mais appuyer sur le bouton B. Une pression oriente le tir en haut à droite, une nouvelle pression pour l’orienter en haut, une troisième pour tirer en haut à gauche, une autre pour tirer à gauche, puis en bas à gauche, puis en bas, etc. Il est possible de laisser le bouton appuyé afin d’orienter le tir plus rapidement. Ça a l’air casse gueule ? Ça l’est ! La prise en main est difficile, et au moment où l’on se dit que l’on a pigé le truc, une horde d’ennemis arrive et c’est la panique. Et accessoirement la mort assurée. Heureusement il est possible de changer les contrôles dans le menu des options, et ainsi de passer en mode « normal » (à la CONTRA). Pour bloquer le tir dans une direction donnée (et ainsi pouvoir shooter en reculant – c’est vital dans MIDNIGHT RESISTANCE), il faut alors maintenir le bouton B enfoncé. Ce sont les commandes que j’utilise le plus souvent, car mieux adaptées au double boss final (le seul moment relativement difficile du jeu). Dommage car la maniabilité exposée au début est assez originale et fonctionne bien durant tout le jeu… mais pas trop à la fin. Quoi qu’il en soit, votre choix entre les commandes dites « classiques » et celles plus « originales » vous plongera immanquablement dans quelques situations inextricables, voire ridicules (les bombes qui se déclenchent automatiquement quand vous tirez et grimpez en même temps à une échelle, difficultés pour tirer en étant couché à terre…).

En plus de ces contrôles étranges et originaux (on les subit plus qu’on les apprécie ?), MIDNIGHT RESISTANCE propose une gestion des armes intéressantes (il faut les acheter entre les niveaux), une libération d’otages sadique à la fin puisque selon votre parcours vous ne pourrez peut-être pas sauver tous les membres de votre famille (qui va abandonner la belle-mère derrière ?!) et bien évidemment de l’action non-stop. Mais hélas beaucoup trop courte. Les différents niveaux se bouclent en effet en deux-temps trois-mouvements, parfois en dépit du bon sens (genre le boss qui arrive après seulement trois tableaux traversés…).

Avec MIDNIGHT RESISTANCE, nous sommes donc à la fois assez loin des meilleurs titres du genre, mais aussi vraiment éloignés des plus mauvais. Bien qu’un peu trop facile, j’ai pris beaucoup de plaisir sur ce jeu du temps de l’Amiga 500, à deux joueurs avec mon frère. La version Megadrive est d’ailleurs encore meilleure, avec des boss variés et mieux gérés, et des musiques de toute beauté. Hélas, et il y a de quoi voir rouge, la version pondue sur la Megadrive est minée par quelques ralentissements et, surtout, elle ne permet pas de jouer à deux.
Data East : espèces de solo !

Note :  Nostalgie :

Il existe des titres bien meilleurs que ce MIDNIGHT RESISTANCE à la jouabilité un peu capricieuse, et techniquement perfectible. On s’amuse vraiment malgré tout.

Le jeu en vidéo :

mag vintage

 

Midnight Resistance (Megadrive, 1991)
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5 réflexions au sujet de “Midnight Resistance (Megadrive, 1991)”

  1. Du coup, j’hésite concernant le mode de contrôle : j’aime bien le mode B2, mais apparemment, il vaut mieux s’habituder au mode normal (A) pour mieux se préparer au boss de fin ?

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    • OoOOh… L’un des premiers tests du blog.^^ Pour te dire la vérité, je n’ai pas retouché à MIDNIGHT RESISTANCE depuis la rédaction du test – 2011. Mon souvenir du boss de fin est flou, je me rappelle seulement qu’une maniabilité m’empêchait justement de toucher efficacement l’une de ses formes… Et comme le jeu n’était pas trop difficile, je l’avais refait après avoir échoué face au boss, mais avec l’autre maniabilité, et j’avais flingué le boss de fin « relativement » facilement. Mais de mémoire, aucune des maniabilités n’est exceptionnelle hélas… Tu me donneras ton avis sur la question.

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      • J’ai fini le jeu en easy au petit déjeuner 🙂 Je joue en config B3 (on fait tourner l’arme en appuyant sur B) et ça ne m’a pas pas spécialement gêné face au boss. Je pense néanmoins que le mode normal (A) facilite peut-être les choses durant la séquence qui précède le boss : on est attaqué par des plaques qu’il faut détruire avant qu’elles ne touchent le héros. Elles viennent de toutes les directions, du coup ce n’est pas simple à gérer en config B. Mais le plus embêtant dans ce dernier niveau, c’est d’arriver sans aucun upgrade. J’ai essayé en mode normal, et j’ai perdu face au boss de fin, car j’ai perdu trop de vies à cause des plaques, étant arrivé au dernier stage avec seulement avec l’arme de base.

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