Comic Jumper: The Adventures of Captain Smiley (Xbox 360, 2010)

icone xbox_360_arcadeCOMIC JUMPER: THE ADVENTURES OF CAPTAIN SMILEY
Année : 2010
Studio : Twisted Pixel Games
Éditeur: Twisted Pixel Games
Genre : One star uncomic jumper show
Joué et testé sur Xbox 360
Support : Xbox Live Arcade

Captain Smiley est blasé… et blasant : les fans ne l’aiment plus et ça le rend tristounet. Des scientifiques (qui ne sont rien d’autre que les artistes de Twisted Pixel) ont cependant une solution pour redorer le blason de Captain Smiley : la machine à Jumper ! Il va ainsi sauter d’univers en univers et sauver des mondes d’infâmes méchants afin de reconquérir ses fans…


Au lieu de tirer la langue, va faire ton jeu bordel !

Déjà trois jeux pour le compte de Twisted Pixel ! Uniquement sortis sur le Xbox Live Arcade, les deux premiers titres étaient de vraies petites réussites ! Le premier fut THE MAW, un jeu d’aventure / plateforme assez original où l’on jouait un gentil extraterrestre. La particularité venait du fait que l’on avait pour compagnon un chien rose cyclope qui grandissait au fur et à mesure qu’il mangeait. Après quelques courtes heures de jeu, le chiot était devenu aussi gros qu’une planète (rose) et c’est lui qui finissait pas nous trainer sous ces formes globuleuses (roses). Le petit chez d’œuvre du jeu de plateforme SPLOSION MAN suivi quelques temps après avec un concept plus minimaliste (un bouton pour sauter et exploser) et un héros aussi méchant que drôle évoluant dans des niveaux bien torturés. Deux œuvres rafraichissantes avec pour points communs un gameplay simple et accrocheur et un humour omniprésent qui transcende le cerveau en vous faisant twister le pixel de vos cœurs nostalgiques.

C’est dire comme ce COMIC JUMPER, THE ADVENTURES OF CAPTAIN SMILEY (CJTAOCS, yeah) était attendu au tournant, les joueurs imaginant un jeu toujours plus comique, plus fort et plus agréable à jouer. Mais le hic, car il y en a un, c’est que les petits développeurs de Twisted Pixel ont oublié de nous mettre la carotte au nez. Oui, après un SPLOSION MAN euphorique, ils ont réussi l’exploit de faire un jeu aussi mou et inintéressant que le gameplay d’un CALL OF DUTY (comme ça, c’est fait). Le concept de CJTAOCS consiste en un mix improbable entre COMIX ZONE (pour le côté « inside the comic »), de CONTRA (le shoot 2D que l’on connait tous !) et de MSN (le Smiley pardi !!!) et sur le papier, ça semblait sexy d’autant que de nombreux univers sont représentés, du manga kawai à la BD musclé.
Sur le papier malheureusement.


Techniquement, le jeu se défend bien !

Car manette en main, on enchaine les tableaux sans passion faute à un gameplay qui n’a aucune patate … mais boudiou que c’est mou pardi. Et le pire, c’est que c’est un shoot … on dirait que chaque balle tirée est en mousse ! Pourtant, les tableaux se suivent et ne se ressemblent pas (sur le papier, au niveau du crayonnage, du dessin, des musiques, itou) mais que c’est redondant au bout du compte ! Entre un level design à crotter, des patterns d’ennemis identiques à en mourir, des niveaux qui se ressemblent tous (magnifique escroquerie pour le niveau 3 du monde « manga », qui n’est qu’un remake du niveau 1, sauf qu’il y a des bus volants … what’s else ?), il n’y a qu’un pas pour jeter le comic de CJTAOCS dans les toilettes municipales (comme dans la vidéo d’intro du même jeu tiens !). Les efforts ont été mis sur les punch-lines du héros et de son acolyte (une étoile à même le corps) et sur les beaux graphismes … mais le résultat donne une coquille vide comme rarement j’en ai vu dans ma vie de joueur (ça me rappelle le premier ASSASSIN’S CREED dans un autre genre tiens). Puis merde, voir les développeurs in game s’amuser sur un écran géant dans la base secrète m’a souvent donné envie de leur crier « Non mais vous avez rien à faire sur votre jeu que de vous filmer entrain de faire caca, genre rendre votre jeu bien ? ».


Kapow, verte planète, barbe bleue et avions à réaction (?).

Des côtés positifs ? Oui, ils sont rares mais bien présents. Il y a une tonne de bonus à débloquer tels des dessins de pré-prodution, des essais, des vidéos… mais il vous faudra user de l’immonde gameplay jusqu’à la corde pour y arriver : pour patient donc. Puis il faut avouer que l’humour, certes moins grinçant que SPLOSION MAN, fonctionne plutôt bien (moyennant un niveau d’anglais correct). Au fil du jeu, je dois tout de même bien vous avouer que ça fonctionnait de moins de moins bien vu que le reste, c’est-à-dire l’expérience de jeu m’agaçait au plus haut point ! La patte artistique n’est pas dégueulasse mais bon … au bout du compte, la valeur ajoutée avoisine les zéros vu le reste.
Le reste … tout le reste … le jeu quoi.

Note :   

CJTAOCS  est une énorme déception, un jeu au gameplay poussif et inintéressant mais je lui donne tout de même un bâton de joie pour l’humour et l’univers qui savent rarement nous sortir de la misère vidéoludique. Un petit délire plein de nostalgie aurait pu découler de ce jeu (remember COMIX ZONE dont il s’inspire quand même !) mais non … rien de ça, rien du tout. Heureusement que le jeu n’est pas sorti en boîte, car il aurait eu le même sort que le comic qu’un certains monsieur lisait sur son trône …

Comic Jumper: The Adventures of Captain Smiley (Xbox 360, 2010)
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4 réflexions au sujet de “Comic Jumper: The Adventures of Captain Smiley (Xbox 360, 2010)”

  1. « une coquille vide comme rarement j’en ai vu dans ma vie de joueur (ça me rappelle le premier ASSASSIN’S CREED dans un autre genre tiens) ».
    Un souvenir douloureux. Ce tuto de deux heures qui prend les joueurs pour des débiles profonds, alors que le jeu ne propose quasiment rien derrière. Je retourne jouer à THIEF THE DARK PROJECT !

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