Zelda no densetsu: The Hyrule Fantasy (Famicom, 1986)

icone FamicomZELDA NO DENSETSU: THE HYRULE FANTASY
Titre alternatif : The Legend of Zelda
Année : 1986
Studio : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Genre : l’ire roule sur le royaume
Joué et testé sur Famicom
Support : cartouche


Pour sauver le royaume d’Hyrule ainsi que sa Princesse, le valeureux Link va s’en aller défier Ganon, le Prince des Ténèbres. Mais avant de l’affronter, le jeune aventurier devra réunir huit fragments de la Triforce, que la Princesse Zelda a pris le soin de disperser dans tout le royaume avant d’être enlevée.

Miyamoto Shigeru a souvent expliqué, au sujet de la genèse de ZELDA NO DENSETSU, qu’il avait souhaité créer l’équivalent d’une énorme pochette surprise, dans laquelle les joueurs pourraient librement se déplacer et ainsi découvrir bien des choses étranges cachées derrière chaque buisson (Miyamoto a dû un peu s’inspirer du bois de Boulogne de l’époque). Vous me demanderez alors s’il est vraiment nécessaire d’écrire quelques lignes à propos d’un jeu que tout le monde connaît déjà sur le bout des pads… et je vous répondrai que l’envie m’a pris d’un coup comme ça, après avoir fini (pour la première fois !) ce jeu mythique en juin 2010 (j’avais honteusement jeté l’éponge durant ma prime jeunesse).

Ce qui ressort de tout cela, c’est que ZELDA NO DENSETSU est toujours aussi jouable, enchanteur et prenant que plus de vingt ans auparavant. J’irai même plus loin : des jeux comme celui-ci, on n’en fait quasiment plus. Car dans ZELDA NO DENSETSU, pas de carte pointant le prochain donjon à visiter (tandis que de nos jours il semblerait que les développeurs cherchent avant tout à nous mâcher le travail). Du coup l’immersion est totale, surtout que l’ensemble du royaume d’Hyrule vous est quasiment ouvert dès le début de votre aventure : on ne sait donc pas vraiment où aller, on tâtonne, on tente de forcer certains passages blindés de créatures suspectes, on saute de joie à notre premier secret découvert et on se retrousse enfin les manches avant d’entrer dans le premier donjon… excité, mais également très inquiet à l’idée d’y réveiller un Mal qui peuplera dorénavant chacun de nos cauchemars.

ZELDA, c’est donc l’aventure avec un grand A (pour « Aaaaargh » car le jeu est un peu difficile quand on l’aborde sans guide). Pour l’époque c’était une véritable révolution, rendue possible par la capacité de sauvegarder avec le Famicom Disk System, ou grâce à une pile de sauvegarde présente dans la cartouche (la mienne fonctionne encore : je touche du bois – euh non, du lithium). Miyamoto Shigeru a donc pu nous concocter un jeu très long, et immense, dans lequel on aime prendre le temps de se perdre pour en percer tous les mystères et secrets (l’entrée cachée d’un donjon, les tas de passages dissimulés, le cimetière, la forêt aux mirages avec ces tableaux qui se ressemblent tous…). La présence d’un inventaire fourni et évolutif, de la chasse aux réceptacles de cœur ou aux petites fées, d’un bestiaire incroyable et, enfin, d’un level design exceptionnel pour l’époque dans les donjons (sans parler des boss qui vous pousseront peut-être à faire du farming de rubis – oui oui, déjà en 1986 !), tout cela devrait convaincre les plus sceptiques ou les plus jeunes ayant découvert la franchise ZELDA avec les derniers jeux. Surtout que la réalisation n’est pas en reste, puisque le parti pris graphique est génial (vue aérienne créant une illusion de 3D), et que les musiques sont absolument inoubliables. Mon ZELDA préféré, tout simplement, avec l’opus Super Famicom intitulé A LINK TO THE PAST.

Note : Nostalgie :

ZELDA NO DENSETSU est un peu chef d’œuvre du monde vidéoludique, qui a marqué l’histoire et qui demeure toujours aussi grandiose de nos jours : et ça c’est un véritable tour de tri-force ! Une aventure inoubliable, mélangeant l’action avec l’exploration, le tout prenant place sur une map immense et blindée de secrets. Cerise sur le gâteau : le plaisir peut être prolongé grâce à une deuxième quête qui apparaît lorsque vous bouclez le jeu une première fois. Le monde d’Hyrule s’en retrouve alors légèrement modifié, et les donjons sont différents (des murs en trompe-l’œil font également leur apparition). Un must, je vous dis, que tout joueur se doit d’avoir terminé une fois dans sa vie.

Images : jeux vidéo et des bas

Le thème version « metal » (sous le nom de Metallica mais je pense qu’il ne s’agit pas de Metallica > idem il y a une chanson qui traine par System of a Down, mais ce n’est pas System of a Down) :

mag vintage

Zelda no densetsu: The Hyrule Fantasy (Famicom, 1986)
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2 réflexions au sujet de “Zelda no densetsu: The Hyrule Fantasy (Famicom, 1986)”

  1. Ahhhhh, ce premier Zelda…… Aussi magistral que culte, aussi précurseur qu’ indispensable.
    L’ intérêt du jeu passe également par la réalisation de ses propres cartes, de ses propres investigations. On s’ aventure dans ce monde de Hyrule comme dans un pays inconnu, à la fois curieux et prudent, mais toujours surpris de ce qu’ il se passe l’ écran suivant. Si on a la chance d’ avoir connu le jeu dans son enfance, à l’ époque, et que l’ on a partagé ses secrets et passages avec ses copains de récrée, alors la magie n’ en est que plus intense. Comme dit dans l’ article, peu de jeux parviennent encore aujourd’ hui à parvenir à une telle maîtrise de l’ expérience de jeu. C’ est bien simple, le principe de laisser le joueur libre et de se confronter rapidement aux ennemis coriaces assure une difficulté évolutive. Celui qui veut jouer bourrin foncera dans le tas, jouant de sa dextérité pour sortir des embuscades, alors qu’ un joueur plus prudent récoltera le maximum de réceptacles coeur / armes pour avancer en toute quiétude dans les niveaux.
    Un exemple de level design!

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Note finale