Akumajô Dracula X: Gekka no Yasôkyoku (PlayStation, 1997)

icone xbox_360_arcadeAkumajô Dracula X: Gekka no Yasôkyoku
Titre alternatif : Castlevania: Symphony of the Night
Année : 1997 (PlayStation), 1998 (Saturn), 2007 (XBLA / PSN)
Studio : Konami
Éditeur : Konami
Genre : À la poursuite de Dracula !
Joué et testé sur Xbox 360
Support : Online


Alucard part à la recherche de son père Dracula afin de le faire disparaître …

Le nom de CASTLEVANIA SYMPHONY OF THE NIGHT (SOTN pour les intimes) sonne comme une douce mélodie en moi. Douce car ce jeu n’est qu’une goutte d’eau pure dans cet océan vidéoludique devenant de plus en plus pathétique en prônant l’anti-gameplay  à l’aide de tablettes tactiles et applications merdiques. SOTN est l’aboutissement d’un genre aujourd’hui en voie d’extinction, le metroid like le nomme-t-on dans certaines contrées. A mes yeux, SOTN est le jeu d’aventure en 2D le plus complet et fascinant qui existe actuellement sur nos consoles ! Sorti initialement sur la première Playstation et sur Saturn, SOTN a récemment eu le droit à une version sur le Xbox live dans un portage des plus simples mais qui suffit amplement, preuve en est que ce jeu passe de génération en génération en ne prenant aucune ride !


On y trouve des trucs bizarres au labo : des monstres, des filles nues …

Que de plaisir, voir de jouissance, que de redécouvrir ce jeu les amis ! Prendre les commandes d’Alucard (fils de Dracula pour ceux qui ne le savent toujours pas), dans ce château à la beauté éternelle reste un moment que tous les gamers se doivent de vivre ! Alucard est léger comme l’air, possède une grâce inouïe lorsqu’il se déplace et se permet même, au fil de l’aventure, de changer d’apparence. Transformation en loup et chauve-souris, utilisation de nombreux coups spéciaux, la gamme de ses mouvements s’élargit en fonction des découvertes et des compétences apprises, comme tout RPG qui se respecte ! Heureusement d’ailleurs que notre Alucard évolue, car le château, aussi fascinant soit-il, est grand et complexe à arpenter de bout en bout.


Remarquez la petite fée, prête à nous guérir de tous les maux (de crâne) …

Le château présente une ambiance gothico-mystique juste fantastique, le tout aidé par des graphismes d’une grande finesse. Le château est divisé en différentes zones qui représentent autant de thèmes visuelles et musicaux ! Le score a été crée par la fabuleuse MICHIRU YAMANE (responsable des musiques de CASTLEVANIA : PORTRAIT OF RUIN et ORDER OF ECCLESIA, et PROBOTECTOR !), cette dernière a su mélanger les cultures musicales, entre pop-rock et musique classique, pour un résultat au-delà des sens. L’univers visuel et musical de ce SOTN ne font qu’un, au final, et témoignent d’une direction artistique générale harmonieuse entre les différentes équipes qui ont travaillé sur ce jeu ! De la bibliothèque aux catacombes en n’omettant pas les laboratoires et l’antre même du démon, tous les lieux arpentés ont une vraie personnalité et un level design approprié à l’ambiance proposée. Des couloirs aux milles couleurs côtoient de grands espaces extérieurs et, de ce fait, l’architecture générale fait qu’aucun sentiment de routine ne s’installe et ma foi, c’est de plus en plus rare de nos jours malgré la technologie et l’immersion désirées pour une 3D omniprésente ! Mais vous ne serez pas seul à profiter de ce château immense, de nombreux monstres vous attendent au détour des couloirs afin de nuire à vôtre quête. Vous avez déjà vu un Dracula se la jouer solo, vous ?


De son nom Galamoth, démon géant à la baguette bien tendue …

Et nous retrouvons le même sentiment de finition extrême (pas peur des superlatifs) car le bestiaire est d’une variété insoupçonnée. Nous rencontrons donc des squelettes, des zombies, des cavaliers de la mort, des chevaliers monstrueux, des vampires, des démons volants, etc … et bien sûr des boss parfois gigantesques (et ce petit parfum de SHADOW OF THE COLOSSUS bien avant l’heure) ! Vous ne serez jamais tranquille, mais vous en prendrez plein les mirettes tant le design du bestiaire est réussi, de leur simple apparence à la finesse de leurs traits jusqu’à  la grâce de leurs animations. Il suffit d’ailleurs de voir Alucard courir avec ses cheveux blancs volant au vent pour s’en convaincre. Certains monstres amicaux que l’on nomme ici les familiers peuvent venir vous aider dans votre quête. Chaque familier a son pouvoir, la fée peut nous guérir et l’épée nous aider à défourailler nos adversaires par exemple, d’autant que les familiers évoluent en puissance en fonction de leur fréquence d’utilisation.


Une femme aux seins nus (encore !), des tentacules … attention aux chiens cependant.

SOTN possède les qualités que tout action-RPG se doit de posséder, c’est-à-dire un univers fascinant à explorer, une évolution de notre héros cohérente dans le temps et une ambiance du tonnerre. SOTN apporte sa touche particulière avec sa direction artistique prodigieuse et son genre si particulier avec ce monde ouvert en 2D. Mais la durée de vie dans tout ça ? Bah on avoisine la vingtaine d’heures de jeu, d’autant que la seconde partie du jeu nous permet de parcourir le château sous sa forme inversée, avec bien sûr des ennemis encore plus voraces ! Une fois le jeu terminé, vous aurez même le plaisir de pouvoir le re-parcourir avec d’autres personnages et un gameplay différent de celui d’Alucard … bref : y’a de quoi faire, à minima d’être courageux bien sûr !

Note : Nostalgie :

La note maximale pour ce chef d’œuvre intemporel qu’est CASTLEVANIA SYMPHONY OF THE NIGHT, d’autant que le genre même à tendance à disparaître. Konami persiste encore un peu sur les portables de Nintendo mais la licence s’est transformée en un God of War like pas très réjouissant sur les consoles de salon actuelles. Heureusement que les idées ne meurent pas et qu’elles traversent les frontières, comme en témoigne le fabuleux SHADOW COMPLEX par exemple, petit fils prodige de SOTN, jeu qui a marqué son temps, certainement ! Aujourd’hui, il fait des petits pour le plaisir des plus grands (et des petits j’espère) ! Même le schtroumpf grognon s’en retrouve baba…

mag vintage

 

Akumajô Dracula X: Gekka no Yasôkyoku (PlayStation, 1997)
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4 réflexions au sujet de “Akumajô Dracula X: Gekka no Yasôkyoku (PlayStation, 1997)”

  1. Y’a quelques albums de musiques de jeux vidéo que j’écoute régulièrement avec mon baladeur : SHADOW OF THE BEAST, WIPEOUT HD, DUNE…et SOTN !
    Le jeu est en effet indémodable, contrairement au nouveau CASTLEVANIA current-gen en 3D, qu’on oubliera bien vite lorsque le prochain sortira (il sera plus beau, plus grand, plus je sais pas quoi, bref la technique seule prévaudra).

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  2. Pas aussi culte à mes yeux que Super Castlevania IV et Castlevania X sur SNES, mais un excellent volet avec une BO géniale qui était d’ailleurs fourni si je me souviens bien avec la version US du jeu.

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  3. Très bon test et entièrement d’accord avec toi, pour moi il s’agit tout simplement d’un des 5 meilleurs jeux sortis sur la PS1. Le seul point négatif de ce jeu, c’est de ne pas le posséder car son prix d’occasion est super élevé. Enfin, concernant les musiques, celle de Castlevania Circle of the Moon (GBA) sont toutes aussi excellentes et entêtantes.

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