Strider Hiryû 1&2 (PlayStation, 2000)

strider hiryu 1 2_fronticone playstationSTRIDER HIRYÛ 1&2
Titre alternatif : Strider 2
Année : 2000
Studio : Use
Éditeur : Capcom
Genre : sabrez le champagne !
Joué et testé sur PlayStation
Support : CD-ROM


STRIDER (Strider Hiryû). Année 2048. Dans ce futur dystopique, dominé par la faucille et le marteau, le Strider Hiryû, armé d’une larme de plasma nommée Cypher, est envoyé en mission pour assassiner un terrible dictateur… que le monde ne connaît que sous l’appellation de The Grandmaster. Hiryû n’est pas au bout de ses peines ni de ses surprises, puisqu’il lui faudra voyager jusque sur la Lune pour débusquer le Petit Père des Peuples – opprimés.

STRIDER 2 (Strider Hiryû 2). Deux mille ans après la défaite du Grandmaster, ce dernier semble avoir refait mystérieusement surface, et a repris possession de la Lune avant de s’emparer de la Terre entière. Une réincarnation du héros autrefois triomphant, Strider Hiryû, va se jeter tête baissée dans une bataille d’autant plus incertaine qu’il y a un autre Strider concerné par cette aventure…

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À la manière de Strider Hiryu, je vais trancher cette chronique en deux et donc vous proposer de suivre les pérégrinations de l’assassin au sabre de lumière dans STRIDER, puis dans STRIDER 2, puisque les deux jeux sont proposés ensemble dans cette compilation en vente sur PlayStation.

STRIDER

STRIDER fait incontestablement partie de cette catégorie de jeux que l’on dit mythiques – même sans y avoir joué. Tout le monde connaît le nom. Beaucoup ont déjà vu quelques images. Mais combien d’entre nous ont eu la chance – que dis-je le privilège, de pouvoir en admirer le générique de fin ? Là, tout de suite, se pose la question de la difficulté du jeu… mais j’y reviendrai.

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Un coup d’épée dans l’au-delà…

Quand on cause de STRIDER, on imagine rarement l’original, sorti en 1989 sur bornes d’arcade – car la plupart d’entre nous l’ont connu sur une machine individuelle : un ordinateur désormais poussiéreux (s’il n’a pas fini à la casse) ou une vieille console de salon. Pour ma part, si je garde des souvenirs chaleureux de ma découverte du sabreur sur Amiga, la plupart des connaisseurs n’ont d’yeux que pour les versions Megadrive et PC Engine. Mais quid du jeu sorti sur PlayStation en 2000, pour accompagner l’arrivée de STRIDER 2 ? Très curieusement, cette version est souvent oubliée au profit des autres… mais c’est plutôt logique puisqu’il s’agit d’un simple portage de l’arcade.

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Déjà, techniquement, le jeu sur PlayStation est bien évidemment supérieur à la Megadrive, mais il y a un détail qui change tout : les continus ! Originellement, STRIDER est en effet un jeu quasiment impossible à terminer pour le commun des mortels – et même sur Megadrive, sans cheat code disponible il ne nous restait que nos yeux pour pleurer et un sabre lumineux pour nous faire seppuku – remarquez avec un tel engin ça doit aller vite. Sur PlayStation, le joueur dispose heureusement de continus infinis et à chaque game over il peut reprendre sa progression au dernier checkpoint – et ils sont nombreux. Contrairement à ce que pourrait penser un joueur un brin élitiste, ce truchement, s’il trahit quelque peu l’esprit du jeu, permet aussi de l’ouvrir à d’autres horizons – joueurs lambdas presque inclus (le « presque » c’est pour préciser que le soft n’est pas si facile, malgré les continus infinis). STRIDER premier du nom est ainsi parfois idéalisé par des nostalgiques aux souvenirs embués, beaucoup plus précis quand il s’agit de se remémorer la couleur du bikini de Sabrina dans le clip BOYS, BOYS, BOYS ou la taille de la  poitrine de Maria Whittaker sur la jaquette du jeu BARBARIAN, que lorsqu’il leur faut donner un avis objectif sur un vieux jeu des années 80-90.

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Attention, entendons-nous bien : STRIDER est un jeu incroyable pour son époque, et ses développeurs méritent le respect le plus total. STRIDER c’est en effet 15 nouvelles idées à la minute, des boss gigantesques, des combats titanesques contre des dinosaures et des danseuses du Bolchoï qui lèvent la jambe comme dans vos rêves les plus fous, des plates-formes mobiles et assassines, des niveaux où la gravité s’inverse (vous jouez la tête en bas), des mouvements à foison (glissades, possibilité de s’agripper partout), quelques passages dans le ciel et des catapultes qui tentent de vous expulser dans les nuages, et surtout une ambiance géniale grâce à ce background soviétique qui donne un cachet inimitable à cette aventure hallucinante. Mais en parlant de cachet, préparez l’aspirine ! Vous n’avez pas fini de vous taper la tête contre les murs à cause de la difficulté surréaliste du bousin, qui plus est particulièrement avare en vies et en continus ! Les danseuses du Bolchoï ont beau être mignonnes, elles ne vont pas pour autant vous interpréter LE LAC DES CYGNES… Non vous aurez plutôt droit à son chant… répété ad nauseam pour annoncer vos morts multiples auxquelles succèderont bientôt des crises de nerf répétées.

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Le hardcore gaming c’est bien, quand il est pensé pour être évolutif en offrant une courbe de progression intéressante. Ce qui n’est pas le cas de STRIDER – finir le premier niveau est déjà une gageure. On sent ici poindre le profil machiavélique de la borne d’arcade, qui nous poussait au vice en nous faisant tomber dans des pièges quasiment inévitables – ce qui avait généralement pour conséquence de nous faire dépenser une nouvelle pièce de dix francs. Sur consoles de salon, il n’y a pas de fentes pour les pièces, et donc aucune seconde chance pour le joueur meurtri. Il ne lui reste plus qu’à tout reprendre depuis la première scène du premier niveau. Une esquisse de larme en plus se dessinant au creux du visage… La meilleure (et unique ?) solution pour contourner le problème, sur consoles de salon, consiste donc à changer certaines règles : ajouter des continus, octroyer davantage de vies au joueur… ce que ne proposait pas, par exemple, la version Megadrive de STRIDER (aucun continu dans la version japonaise, mais heureusement trois en Occident). Sur PlayStation, c’est tout le contraire : outre Strider Hiryu, vous incarnez aussi un joueur plein aux as avec plein de petites pièces de dix francs virtuelles. Oui les continus sont infinis, et les checkpoints super arrangeants ! Alléluia (non ceci n’est pas une pub déguisée pour ça). Malgré tout gardez bien en tête que cette version arcade demeure vraiment difficile, et que le dernier niveau en devient presque énervant (il est plus abordable sur Megadrive).

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La version arcade disponible sur PlayStation de ce vieux hit de Capcom trahit un peu l’esprit de l’époque en proposant des continus infinis, certes, mais elle permet ainsi à toutes et à tous de pouvoir profiter de ce titre culte. De plus, elle est intelligemment connectée à STRIDER 2, puisque si vous sauvegardez votre progression après avoir terminé l’aventure une première fois (je me répète mais ce n’est pas si simple), et bien vous aurez accès à un niveau secret dans STRIDER 2 : le stage 00.

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STRIDER 2

Aussi étrange que cela puisse paraître, STRIDER 2 n’est pas la première suite à STRIDER 1. Un certain STRIDER II (en chiffres romains, oui, ce qui explique que le jeu soit un peu galère) a en effet été édité sur quelques machines au début des années 90 (Megadrive, Master System, Amiga…) mais jamais au Japon – ce qui n’est pas bon signe, d’ailleurs le jeu n’a jamais eu bonne presse (je ne l’ai jamais testé). La vraie suite de STRIDER, c’est donc STRIDER 2, sorti en 1999 sur bornes d’arcade et un an plus tard sur PlayStation only.

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Alors autant vous le dire de suite : dix années se sont écoulées entre STRIDER et STRIDER 2, et ça se sent. Ça se voit. Ça s’apprécie ! Graphiquement on a désormais droit à des personnages en 2D dans des décors en 3D qui bougent autour de nous en donnant une réelle sensation de profondeur. Techniquement, le gameplay a été peaufiné, c’est le jour et la nuit. Le premier Strider Hiryu avait clairement un balais dans le cu… euh curriculum vitae (il n’y a pas de sots métiers !) – souvenez-vous de ses sauts raides comme la justice. Oui vous aussi vous avez versé des larmes de rage à l’époque ? Eh bien dorénavant, le nouveau Strider Hiryu peut changer de direction en cours de saut, et même bénéficier d’un double saut si vous appuyez deux fois sur le bouton X. Un dash est également présent (deux fois droite ou gauche), que vous pouvez combiner avec un super saut ou une super attaque – résultat : super joie. Tous ces ajouts viennent sublimer le gameplay original (qui avait pris un petit coup de vieux) sans pour autant le renier, puisque les actions basiques du premier STRIDER sont toujours bien présentes : le sabre lumineux qui peut être upgradé, les glissades, ou encore la faculté de s’agripper un peu partout. Mieux, ce côté kamikaze de l’impossible (pléonasme assumé) et bourrin de l’extrême du STRIDER originel (la meilleure solution pour survivre était de foncer et de tuer ses adversaires le plus rapidement possible) est ici repris et poussé à son paroxysme : on court du début à la fin, le jeu en devient presque épuisant ! Et comme le gameplay est aussi plus précis que dans le premier jeu (il a eu le temps de murir), l’ensemble se révèle jouissif au possible !

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Cette maniabilité aux petits oignons qui fait pleurer (normal !) et l’évolution graphique de la série (2D dans de la simili 3D) sont deux des points forts de STRIDER 2. Ou comment parvenir à renouveler l’univers d’une franchise sans pour autant la dénaturer. Les habitués du premier STRIDER seront d’ailleurs heureux de croiser de nombreux clins d’œil au jeu originel : les danseuses russes sont de retour (cette fois le combat prend place sur des voitures volantes !), quelques phases se déroulent une nouvelle fois avec une gravité inversée, il vous faudra également chevaucher un nouveau serpent mécanique, enfin et surtout, la démesure des boss vous rappellera au bon souvenir des monstres titanesques du premier STRIDER. C’est bien simple, dans STRIDER 2 c’est un véritable festival de boss phénoménaux : mammouth mécanique, hélicoptères de guerre magnifiques, chevalier sur son destrier démoniaque ou encore kraken gigantesque, le tout proposé à cent à l’heure puisque les niveaux sont courts et donc hyper rythmés, avec effets de zoom et dézoom permettant parfois de mettre la taille des décors en perspective – votre personnage paraissant alors minuscule, perdu au beau milieu de ces tableaux extraordinaires, tour à tour réalistes (le château et ses remparts, la montagne enneigée) et futuristes.

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Honnêtement, on aurait presque envie de prendre le temps de rester bouche-bée quelques instants, tellement on en prend plein les mirettes – hélas le rythme de STRIDER 2 étant hyper soutenu (par exemple le stage 00 c’est du quasi boss-rush), je ne vous conseille pas de lâcher la manette pour apprécier le spectacle. D’ailleurs la question ne se pose pas puisqu’il vous faudra parfois foncer tête baissée pour éviter d’être rattrapé par un ennemi indestructible. À vos marques, prêts ? Tranchez !

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Le jeu n’a ainsi que très peu de défauts. Même sa durée de vie, plutôt faiblarde à première vue, est en réalité rehaussée par la possibilité de jouer avec un nouveau personnage une fois le jeu bouclé une première fois. Il s’agit de Strider Hien. Tout de blanc vêtu, ce personnage que vous avez précédemment vaincu avec Strider Hiryu durant votre walkthrough originel se bat avec deux lames volantes – celles-ci se dirigent automatiquement sur les adversaires à l’écran et vous reviennent ensuite dans les mains. Autant dire qu’avec ces armes dans la poche, c’est la boucherie assurée ! Heureusement (?), pour contrebalancer la puissance de ces lames Strider Hien ne peut pas utiliser la capacité de boost – contrairement à Strider Hiryu (cela lui permettait de décupler sa force de frappe et de frapper à distance). Le gameplay est donc radicalement différent et c’est un véritable plaisir de revisiter ainsi les différents niveaux du jeu.

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À dire vrai, je ne vois qu’un seul vrai défaut à STRIDER 2 : sa facilité. C’est évidemment triste à dire, surtout quand on connaît la difficulté du premier STRIDER, mais les continus et les vies infinis sont peut-être de trop, dans ce jeu. Il est vrai qu’il est tout à fait possible de paramétrer tout cela (oui, énormément de détails sont modifiables), ou encore de jouer pour le scoring (et viser un rank élevé pour chaque mission), mais le fait de pouvoir atteindre la fin du jeu en « bourrinant » est à la fois peu valorisant et pas vraiment dans l’esprit du jeu originel.

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Deux jeux pour le prix d’un : pour la sortie de STRIDER 2, Sony a donc mis les petits plats dans les grands. En effet, la présence de STRIDER 1 dans la boîte de son grand frère n’est aucunement anecdotique : le jeu est proposé dans une copie magnifique, pareille à l’arcade. S’il a un peu vieilli (personnage raide, sauts peu maniables), STRIDER demeure un incontournable du genre, qui a indéniablement marqué son époque. STRIDER 2, quant à lui, a bien mieux vieilli, puisque la maniabilité a été retravaillée. Paradoxalement, ce titre n’a jamais réussi à se faire une place au panthéon des jeux vidéo, sans doute parce qu’il n’innove finalement pas trop par rapport à son illustre prédécesseur – mais peut-être aussi que sa trop grande facilité n’a pas poussé les joueurs à en goûter la substantifique moelle, puisqu’il est tout à fait possible de le boucler sans pour autant vraiment bien jouer. À vaincre sans péril…

Images : jeux vidéo et des bas

Une vidéo de STRIDER 2 :

mag vintage

8 réflexions au sujet de “Strider Hiryû 1&2 (PlayStation, 2000)”

    • Je ne connaissais pas : visiblement c’est le même bonhomme derrière STRIDER et OSMAN, tout s’explique. Il a l’air sympa comme tout ce jeu…dommage qu’il n’ait pas été porté sur consoles…

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  1. Haha, j’ai jamais touché à Strider mais jsutement j’avais touché à une hack du jeu sur laquelle on jouait un autre personnage (le final boss du jeu il me semble d’ailleurs)
    Je crois que rien d’autre n’a été changé, excepté les palettes donc c’est comme si j’avais vraiment joué à strider!
    Joué seulement, parce que je l’ai jamais fini ce truc.
    c’est trop jeu, et puis bon jouer à ce type de jeu en émulation bof, le seul avantage étant le 60hz…

    HS : Au fait, t’as eu le temps de te renseigner sur les when they cry toussa ?

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    • J’ai cherché, oui. Je ne me trompe pas je pense, si je souhaite débuter il faut que je commence par Umineko no Naku Koro ni ~Majo to Suiri no Rondo~ (うみねこのなく頃に ~魔女と推理の輪舞曲~), disponible sur PS3 depuis décembre 2010 ? Je n’ai plus de PSP, là c’est un portage des épisodes originaux n’est-ce pas ? Il n’est pas cher, si tu confirmes qu’il s’agit bien du bon jeu pour débuter, je le prendrai peut-être pour la fin de l’année. Ensuite il y a ça sur PS3 toujours : うみねこのなく頃に散 ~真実と幻想の夜想曲~Umineko no Naku Koro ni San: Shinjitsu to Gensou no Yasoukyoku, sorti en décembre 2011. C’est la suite n’est-ce pas ? Par contre il est plus cher…

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      • « Je ne me trompe pas je pense, si je souhaite débuter il faut que je commence par Umineko no Naku Koro ni »
        Ah mais non ! Tu peux commencer par Higurashi ( qui est par ailleurs traduit en français), même si pour ma pomme je préfère Umineko, les deux sont plutôt appréciés.
        Par contre, je te conseille vraiment d’acheter la version PC ! En effet, niveau immersion, avec casque etc, pendant la nuit, c’est le pied.
        Ensuite, les sprites des personnages ne sont pas vraiment beaux, mais on s’y habitue, car ils sont réellement expressifs. Mais j’aime quand même beaucoup, aussi, le remake PS3 en grande partie grâce aux doublages, majoritairement de qualité.
        Mais alors, tu dois te demander pourquoi j’apprécie réellement le remake ps3 mais préfère finalement la version PC? Car il existe un patch, assez facilement trouvable sur le net (& non payant), qui « met à jour » la version de base sur pc et qui la transforme du coup en version ps3 !
        Tu n’as apparemment aucun problème avec le japonais, mais je te file quand même le site de la traduction anglaise (qui est au passage d’excellente qualité) : http://witch-hunt.com/stage.html
        Tu y trouveras la démo gratuite (!) du VN (en japonais, mais tu peux toujours le patcher en anglais si tu en as envie), qui est en fait le premier épisode du jeu (Une démo d’environ 10 heures, sympa ma foi).
        Si tu veux prendre la version PS3 toutefois, les deux épisodes que tu as cité sont effectivement les jeux qu’il va falloir te procurer. Personnellement je ne possède que le premier donc je peux pas trop t’aider.

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    • Justement, dans cette compilation PSone, STRIDER et STRIDER 2 sont largement faisables car les continus sont infinis. Sans ça je pense que je n’aurais pas pu terminer le premier STRIDER…

      PS : le remake de STRIDER sortira en février 2014. En boîte sur PS3 avec, justement, STRIDER 1 et 2 en bonus ! Par contre la version PS4 sera uniquement disponible en téléchargement, visiblement sans les épisodes originaux – pour un prix moins élevé que la version boîte.

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