Salamander (PC Engine, 1991)

salamander pc engine_fronticone PC-Engine_CoreGrafxSALAMANDER
Année : 1991
Studio : Konami
Éditeur : Konami
Genre : espace en voie de disparition !
Joué et testé sur PC Engine
Support : HuCard


L’espace est mis à mal par une force démoniaque, dévoreuse de mondes. Attaques bactériologiques accompagnées de mutations, pièges tendus par les éléments (prenez garde aux flammes et aux volcans) ou forces de frappe plus mécaniques (robots, missiles…), le monstre tentaculaire et destructeur qui vit caché dans les ombres intersidérales ne recule devant rien pour mettre un terme à toute existence. Vous, à bord du Vic Viper (et accompagné par Lord British si vous souhaitez sauver l’univers en tandem), vous lancez dans l’aventure : six niveaux dantesques vous attendent. Truffés de pièges (décors mouvants), d’ennemis et de boss perfides… mais aussi de bonus à récupérer afin de booster votre vitesse, vous doter de missiles, d’un laser ou d’un tir plus large (ripple), voire même de plusieurs modules ou d’une protection frontale.

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Il n’y a pas d’âge pour les films de culte, et encore moins pour les jeux, surtout quand ils sont aussi excitants que SALAMANDER. Saisissez-vous donc de votre pad ou bâton de joie et plongez dans le plus sexy des big bang qu’ait connu l’espace : la bataille galactique que mena le Vic Viper contre le grand dévoreur de planètes.

Porté sur de nombreuses machines des années 80/90, ce spin-off de la série GRADIUS (qui précéda de peu GRADIUS 2) connut une version absolument divine sur Famicom, en 1987 – version dont deux très longs passages « bonus » ont été ajoutés par rapport à l’arcade. Oui, ce SALAMANDER Nintendo est presque un jeu à part – sentiment renforcé par la liberté dans le choix des upgrades. Quatre ans plus tard (un gouffre quand on connait les rapides progrès techniques de l’époque), SALAMANDER fut porté sur la PC Engine : quelle claque, nom d’un pixel mort, quelle claque ! Graphiquement magnifique, extrêmement vif et doté de musiques mémorables (plus soignées que sur Famicom), ce portage, qui propose presque de jouer à l’arcade à maison, pousse le vice du détail jusqu’à la présence de quatre modules pour vous aider, en lieu et place de trois sur Famicom – on regrettera néanmoins l’absence des voix digitalisées propres aux bornes d’arcade.

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Dur mais pas hardcore (surtout qu’une difficulté « beginner » est proposée), SALAMANDER sur PC Engine c’est la promesse de sensations folles tout au long de six niveaux devenus mythiques, alternant scrolling horizontal et vertical : les volcans qui crachent leurs rochers, les boss très variés, les passages de purs slaloms entre les astéroïdes qui plongent sur vous, le niveau organique dans lequel il vous faudra creuser dans des murs de chair qui se refermeront rapidement sur votre Vic Viper, l’extraordinaire passage dans le magma et ses cascades de flammes, et surtout cette sensation de toute puissance qui se dégagera de votre vaisseau lorsque celui-ci sera armé jusqu’aux dents, vous permettant alors de balayer presque tout l’écran de vos lasers, voire même de vous défaire des boss de fin de niveau en quelques secondes. C’est la désormais célèbre « recette GRADIUS » : surarmé, vous êtes presque invincible… mais au moindre faux mouvement, à la moindre petite erreur… vous décédez dans un très artistique feu d’artifice de tôles froissées et devez par conséquent repartir tout nu à l’assaut des méchants aliens – et bonne chance, car vous en aurez besoin !

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Culte, SALAMANDER est définitivement un shoot’em up culte – et non, je ne dis jamais shmup car je trouve ça laid : on dirait une marque de sucettes pour enfants. Les grands enfants qui lisent ce blog, en tous les cas, doivent déjà connaître SALAMANDER. Mais s’ils hésitent sur la meilleure version à se procurer, je leur conseillerai peut-être la Famicom (la compilation sur PS1 sortie dix ans après est hors concours). La version Famicom est en effet très originale, avec quelques passages supplémentaires par rapport à l’arcade, mais aussi un système d’upgrades qui pousse à la stratégie – c’est vous qui décidez quoi et quand augmenter, contrairement aux jeux sur arcade et PC Engine. Bien évidemment, SALAMANDER sur PC Engine a d’autres qualités à faire valoir : plus abordable, mieux réalisé, il permet aussi de s’armer de quatre modules alors que ceux-ci étaient limités à trois sur la Famicom japonaise, et à deux sur la NES (pour des raisons de capacité des cartouches). En bref, je crois que lorsque l’on aime les shoot’em up, on se doit de posséder SALAMANDER à la fois sur Famicom et PC Engine : les deux versions sont sensiblement différentes mais se complètent admirablement.

Note : joystick 2joystick 2joystick 2joystick 2joystick 2 Nostalgie : joystick 2joystick 2joystick 2joystick 2joystick 2aigle en or blason jvedb

Déjà excellent sur Famicom, SALAMANDER récidive quatre ans plus tard, en 1991, cette fois sur PC Engine. Résultat : c’est fabuleux ! Plus fidèle à l’arcade (ce qui rend la version Famicom encore plus unique), magnifique et super jouable, SALAMANDER est un shoot’em up exceptionnel qui a le mérite, il faut le signaler, de proposer un challenge pouvant être relevé par le commun des mortels (enfin il faut quand même avoir roulé un peu sa bosse sur d’autres shoot’em up) puisque deux niveaux de difficulté sont proposés : beginner et expert. SALAMANDER : un indispensable de la ludothèque PC Engine.

Images : jeux vidéo et des bas

Une vidéo :

mag vintage

2 réflexions au sujet de “Salamander (PC Engine, 1991)”

  1. Argh.. ca donne envie !! J’suis passé à cause de ce shoot. Mais ça m’fait penser à Thunderforce 3 que j’avais adoré, encore plus que le 4. C’est comment par rapport à Thunderforce ?

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    • C’est plus classique que les THUNDERFOCE. Moins nerveux. Presque une autre génération de shoot. On n’y joue pas de la même manière, je trouve. J’adore les THUNDERFORCE également. Mais c’est différent.

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