Biohazard 5 (Resident Evil 5) (2009/PlayStation 3)

Jeuxactu.com mars 2009 > 18/20
« Si Resident Evil 5 décevra à coup sûr les puristes de la saga, il remplit parfaitement toutes les conditions fixées par le cahier des charges. Doté d’une réalisation splendide, d’un mode coopération en ligne diabolique, d’un gameplay nerveux et d’une durée de vie conséquente, le titre de Capcom n’est coupable que d’un seul crime : celui de renier ses propres origines et de verser désormais dans l’action à outrance. Le nombre impressionnant d’ennemis capables de débouler à l’écran, l’ajout du strafe et le système de cover sorti tout droit de Gears of War prouvent que le survival-horror est un genre auquel la série a décidé de tourner – définitivement ? – le dos. La douleur est d’autant plus vive que l’on a, finalement, pas grand chose à reprocher à Resident Evil 5 qui maîtrise pratiquement son sujet sur le bout des doigts, mais ne représente pas une grande évolution par rapport à son prédécesseur. Jun Takeuchi affirmait justement dernièrement que Resident Evil 6 adopterait une toute autre approche. Le prochain volet poursuivra-t-il dans la même direction ou renouera-t-il les liens avec le survival-horror ? Pour le moment, c’est Dead Space le nouveau roi de l’effroi. »

GameBlog mars 2009 > 3/5
« Jamais brillant dans l’action, inexistant dans l’horreur : Capcom fait peur… à ses dépends ! Comme si Jun Takeuchi avait compris qu’un malaise régnait, ce dernier a déjà déclaré que Resident Evil 6 repartirait totalement de zéro. Aujourd’hui restera juste un regret énorme en constatant le gâchis de ce cinquième volet… si beau, mais si frustrant d’un point de vue ludique. Les zombies de Capcom sont malades… et c’est peut être ça le plus flippant de cette histoire ! »

GameKult septembre 2009 > 7/10
« Dégénérescence. Un syndrome qui frappe aussi Resident Evil de l’intérieur, tant ce cinquième épisode semble se déliter peu à peu, comme atteint de progéria. Resident Evil 4 avait pourtant redonné un coup de fouet à la série pour lui faire tutoyer les sommets du jeu d’action, il y a quatre ans. Englué dans des conventions qu’il a lui-même posées, Resident Evil 5 ne parvient jamais à faire oublier totalement la lourdeur de son gameplay (déplacements, inventaire), aujourd’hui dépassé. La magie Resident Evil opère encore, portée par une réalisation haut de gamme qui offre de purs moments de spectacle. Et l’introduction du coop, nouveauté incontournable de cet épisode, incitera sans doute à rejouer les meilleurs passages de cet épisode riche en rebondissements. Un blockbuster de plus, mais sans plus. »