Amstrad 100% 9 novembre 1988 > 68%
« C’est la première compétition de l’année, le lac Michigan dévoile son étendue azurée ; mais attention, le tracé est délimité, et la moindre sortie peut vous entraîner dans les rochers à fleur d’eau. Je pousse à fond la manette des gaz, qui se trouve être mon joystick et qui,-à l’occasion, peut aussi se révéler une barre tout à fait acceptable. Mon départ est complètement raté, les trois autres concurrents sont passés devant moi, mais mes missiles sont là pour leur faire entendre raison. Le premier qui passe dans ma ligne de mire part en fumée. Je passe le second sans difficulté, mais il revient sur moi et m’éperonne lâchement par derrière. Il n’y a rien à faire, je vois la fumée envahir mon bateau, mais je continue à entendre son doux ronflement et, brusquement, tel le Phénix, il renaît de ses cendres ; un coup de barre et ça repart. Je suis donc maintenant en troisième position. Mon honneur, ainsi que le score, me commande de finir premier, ce qui à ce niveau n’est pas trop difficile.
Après avoir brillamment remporté la première épreuve, je m’engage dans la seconde ; nous sommes maintenant cinq dans la course. Mais j’ai trois missiles et ils vont les sentir passer les bougres ! Ils pensent peut-être que je vais me laisser faire. Pas question ! Après avoir largué mes missiles avec plus ou moins de succès, il reste encore trois concurrents. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Je rattrape le bateau qui se trouve devant moi, passe à côté de lui et le pousse vers les rochers ; j’entends un bruit d’explosion… et me retrouve tranquillement en troisième position. Je fonce vers le navire suivant mais, au moment où je vais le dépasser, une vague soulève mon bateau, qui explose en retombant sur l’adversaire. Mais plus de peur que de mal, puisque me voilà à nouveau aux commandes de mon superbe engin. Je n’ai pas de mal à remonter les deux premiers, et finis pour la seconde fois la course en tête. Cette saison s’annonce excellente. A la fin de l’année, le championnat en poche, je remets mon titre en jeu pour une année supplémentaire. Avec des couleurs pareilles, une animation pas trop moche, c’est un réel plaisir de recommencer ainsi le challenge. On aurait pu à la limite demander un peu plus de variété dans les décors ainsi que dans la représentation des adversaires, mais lorsque l’on est pris dans la course, cène impression de monotonie disparaÎt rapidement. »
Micro News 16 décembre 1988 > ★★
« Voilà encore un soft Titus, c’est reconnaissable au premier coup d’oeil, le défilement des soit-disants vagues, le déplacement du décor, tout nous l’indique. Mais peut-on en vouloir à un éditeur de rentabiliser ses routines ? Non, certes non. D’ailleurs, ceux qui ont apprécié Fire & Forget se trouveront en pays de connaissance. De plus, il y a moins de choses à dégager sur son passage que dans ce dernier. En un mot je vous installe le contexte : 2049, comme vous voyez ça ne date pas d’hier ( NDLR : de demain non plus ! ). Les courses de off-shores se sont banalisées, il faut donc rajouter un peu de piquant à la sauce, c’est alors qu’apparaissent les « warriors », que l’on pourrait traduire par guerriers. Ces nouvelles machines ont tout de l’off-shore classique, avec un petit plus, un lance-missiles intégré, ce qui est bien presque lorsque l’on sent la course vous échapper. Bien sûr, il ne s’agit que d’une amie d’appoint ; pour finir premier, il faudra aussi exceller dans la conduite du bateau. Mais quand on sait que la deuxième place suffit pour se qualifier dans la course, on est largement soulagé. Le championnat comporte quatre courses, sur différents plans d’eau. On commence par le lac Michigan, puis le lac Victoria, avant de se lancer ensuite dans les mers froides du golfe de Finlande et sur l’eau du lac Baïkal, pas loin des mines de sel. Si la première course ne comprend que quatre concurrents, il y en a un nouveau à chacune des suivantes. Cela permet de se faire la main. Si vous avez raté tous vos missiles, ne vous désespérez pas, il y a encore moyen de pousser vos adversaires sur les rochers, mais faites attention, ce n’est pas un exercice à portée de toutes les manettes. Réussirez-vous à tenir plusieurs années de suite en championnat ? That is the question ! »
AMMAG 40 novembre 1988 > ★★★★★
« J’ai vraiment été étonné de la réalisation de ce soft, surtout que d’après nos confrères de Games, il est d’une qualité douteuse, et n’est qu’une pale copie de Space Racer. Désolé de les contredire, mais Off Shore Warrior est nettement supérieur à Space Racer. Étant possesseur d’un Atari ST, je peux affirmer que le logiciel de Titus est meilleur sur CPC que celui de Loriciels sur Atari. En effet, Off Shore Warrior est vraiment prenant du début à la fin ; il arrive loin devant Nigel Mansell, Space Racer et Société, le jeu possédant l’animation la plus rapide, il n’y a pas à dire ça décoiffe ! Il n’y a pas de musique, mais les bruitages ne sont pas mal du tout. Les graphismes sont plutôt bons (admirer le cabrage de l’Off Shore lors du démarrage). C’est vraiment le type de jeu où l’on pourrait passer des heures dessus sans s’arrêter. J’ai vraiment adoré ce jeu ; un des hits à avoir dans une bonne logithèque de possesseur de CPC. À acheter absolument. »
Amstar 27 novembre/décembre 1988 > 13/20
« Après l’élément solide, l’élément liquide ! Si, par hasard, il vous reste encore quelques bouts de nerfs après Fire and Forget, vous allez devoir vous accrocher ! C’est rapide, même peut-être trop car les sprites des off-shores grandissent à une telle vitesse que, parfois, vous n’avez pas le temps de les voir arriver. Par ailleurs, le véhicule ne réagit pas fidèlement aux ordres que vous lui donnez par voie de joystick, ce qui est stressant lorsque vous désirez accélérer et virer !… Enfin, il n’est pas vraiment facile de se placer parmi les deux premiers à passer la ligne d’arrivée ce qui peut être décourageant. Du côté des graphismes, ce n’est pas nul mais, à notre avis, cela aurait pu être mieux (Olivier n’arrivait pas à voir les délimitations de la piste…). »
Tilt 61 décembre 1988 > 10/20