Hebdogiciel 127 21 mars 1986
« TOUS À LA MANIF. Ça commence à bien faire : Lori-ciels vient encore de sortir un bon logiciel ! C’est intolérable ! J’attendais impatiemment leur petit dernier pour pouvoir le traîner dans la boue impitoyablement et voilà qu’ils nous font un jeu marrant, rigolo, amusant, je dirais môme plus : original, ce qui est plus que très rare en ces derniers temps. “Pouvoir » se déroule durant le dernier jour d’une campagne électorale. Tout se situe dans un quartier de Paris alors qu’un député d’un bord qui n’est pas précisé dans la doc du soft doit faire un discours de clôture. Le jeu se joue à deux ou tout seul. Dans le cas où vous jouez tout seul, vous contrôlez un bataillon de CRS et votre rôle est d’intercepter physiquement, c’est à dire d’éliminer tous les manifestants qui foutent leur merde pour empêcher l’allocution du député. Si vous jouez à deux, l’un d’entre vous devra choisir le camp des flics et l’autre celui des fouteurs de merde. Le jeu est divisé en deux phases : le mouvement et l’offensive. Durant la phase de mouvement, vous déplacez vos troupes et vous posez des barrières et dans la phase d’offensive, vous matez la résistance des manifestants. Les combats se font soit à la tomate soit au pavé ou encore au coktail molotov. Si vous ne ratez pas la présentation qui est bien foutue et hyper sympa, vous conclurez comme nous que c’est un jeu bien fait, bien réalisé et original comme je le disais tout à l’heure. Bref, c’est Pouvoir de Loriciels pour Amstrad. »
Amstrad Magazine 8 mars 1986 > ★★★★★
« Les petites animations, mettant en jeu l’adresse et le timing des joueurs, sont aussi simples qu’amusantes. Mais ce serait restreindre l’intérêt du jeu que de privilégier ces « amuse-gueules ». Comment bloquer les carrefours ? Quand « tenir » et quand attaquer ? Comment prendre des groupes ennemis en sandwich ? Le créateur de POUVOIR, Philippe Darmagnac, nous a déjà habitué, avec EMPIRE, à un type de logiciel trop rare, tactique, intelligent, amusant… POUVOIR nous semble donc encore meilleur ; les deux camps sont équilibrés malgré la différence de leur force et de leur position, le jeu va vite, et reste indécis jusqu’au bout. Quant à l’ordinateur-manifestant, il a dû suivre des cours de guérilla urbaine : un adversaire redoutable. »
MicroStrad 5 mai/juin 1986
« La guérilla urbaine constitue le thème de ce jeu de stratégie et d’actions. Selon le camp que vous avez choisi (policier ou manifestant), vous devez soit protéger un député en contrôlant la manifestation, soit interdire à celui-ci de prononcer son discours et éliminer le service d’ordre. Ce logiciel original présente, malgré une notice conséquente, des difficultés d’utilisation. Le graphisme est très moyen (en monochrome les décors ne ressortent pas bien). »
Tilt 31 mais 1986 > ★★
« La jaquette, avec Georges Marchais et Jacques Chirac en C.R.S. au pied d’une barricade, est avenante. Malheureusement, cette jaquette est l’élément le mieux réussi de ce logiciel décevant, et n’a pas grand-chose à voir avec la réalité du logiciel. »