Biohazard 5 (PlayStation 3, 2009)

icone PS3BIOHAZARD 5
Titre alternatif : Resident Evil 5
Année : 2009
Studio : Capcom
Éditeur : Capcom
Genre : coopération avec Sheva… pour dire je t’aime
Joué et testé sur PlayStation 3
Support : Blu-ray


Chris Redfield est de retour. Cette fois-ci, il travaille avec une nouvelle partenaire (Sheva Alomar), et pour une nouvelle organisation. Envoyé en Afrique pour faire toute la lumière sur un étrange virus, Chris va se retrouver confronté à ses vieux démons…

Au moment de sa sortie, le public n’a pas été tendre à l’encontre de BIOHAZARD 5. Il faut dire qu’en l’absence de Mikami Shinji, le jeu de Capcom a accumulé quelques points noirs qui faillirent lui être fatals : une maniabilité d’un autre âge (impossible de tirer en mouvement, impardonnable sur cette génération de consoles), une histoire risible avec des twists de séries Z ridiculisant quelques personnages (Wesker de rockeur), des zombies qui n’en sont pas vraiment, une sous-exploitation du potentiel des décors africains, une sensation de déjà-vu pour les habitués de BIOHAZARD 4 et un jeu axé sur l’action au détriment du survival (mais l’épisode 4 précédemment cité avait déjà sensiblement opéré ce virage). D’ailleurs on est en droit de se poser la question : BIOHAZARD 5 mérite-t-il encore l’appellation « survival horror » ? À part dans une ou deux scènes…sans doute pas. Heureusement l’un des DLC remonte le niveau en la matière.

J’avoue avoir moi aussi eu un peu de mal, au début. Mais au final, ce BIOHAZARD s’est révélé aussi addictif que les précédents, avec une mine de bonus à débloquer (costumes, armes, figurines…), de challenges à relever (terminer le jeu dans un temps imparti, taper le mode de difficulté le plus élevé, trouver les badges dissimulés dans les décors…) et de modes de jeu différents : solo, coop en local, coop online, les parties en Mercenaires, deux DLC énormes l’un jouant sur la fibre nostalgique avec l’exploration d’un manoir, l’autre proposant de l’action non-stop – à faire en coop avec un pote en mode professionnel, émotions garanties ! Malgré ses défauts, BIOHAZARD 5 demeure donc la référence en matière de jeu d’action avec une pointe de survival en coopération. Je viens de vérifier dans mes stats : j’ai passé près de 74 heures sur ce soft, tous modes de jeu confondus, et ce n’est sans doute pas fini tant BIOHAZARD 5 se révèle fun et génial lorsque l’on y joue à deux (l’écran mal splitté en coop locale n’est même pas un gros problème, il suffit d’être près de sa télé).

C’est là tout le paradoxe de ce BIOHAZARD : blindé de défauts, mais très curieusement écrasant la concurrence sur cette génération de consoles (ça vole pas bien haut non plus, il faut bien le reconnaître). Et quand on se prend au jeu, on finit même par oublier ce gros Chris Redfield qui bouge comme un camion (la réaction des ennemis a heureusement été prévue en conséquence). Et alors on prend tout simplement son pied (non pas celui de Sheva, bande de pervers) : quelques boss sont énormes, le golem est monstrueux (battez-le en mode professionnel…), la première partie du jeu dans des décors extérieurs africains est excellentissime (en pleine lumière, chose rare dans un BIOHAZARD), la gestion de l’inventaire en temps réel est une bonne idée (ça ajoute un peu de stress à l’ensemble), il y a des tonnes d’armes différentes et, comme je l’ai déjà précisé, la replay value est conséquente si vous avez la possibilité de jouer à deux.

Sans doute qu’une jeune génération de joueurs a eu du mal à pardonner la maniabilité de BIOHAZARD 5 (et franchement, je ne leur jette pas la pierre – au contraire du golem qui va les écrabouiller avec). Heureusement, les vieux de la vieille doivent être capables de passer outre ce défaut, et ainsi avoir la chance de pouvoir explorer BIOHAZARD 5 dans ses moindres secrets et recoins : je vous assure que ça en vaut la peine.

Note :

Il ne s’agit bien évidemment pas du meilleur BIOHAZARD (certains diront même du moins bon – surtout que la plupart de ses mécaniques sont reprises de BIOHAZARD 4), mais ce cinquième épisode n’en demeure pas moins un jeu haut de gamme, qui tire avantage d’une faible concurrence sur les consoles PS3 et Xbox 360 et qui en profite même pour enfoncer le clou dans la gorge des zombies, certes, mais surtout avec un mode coopération extrêmement fun et prenant. Si vous n’avez joué à BIOHAZARD 5 qu’en solo, vous êtes passés à côté de ce que ce jeu a de mieux à offrir. Une bonne occasion pour se replonger rapidement dans les aventures de Chris et Sheva !

frise blogpro

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1 réflexion au sujet de « Biohazard 5 (PlayStation 3, 2009) »

  1. Un jour peut être, je me motiverais pour toucher à ce jeu … (mais ça risque d’être dur, le peu d’extrait vu chez des potes ne m’ayant pas convaincu, ni l’univers avec un background en Afrique semblant totalement sous exploité, genre trop d’entrepôt quoi).
    Un jour peut être … (19€neuf avec les deux add on aujourd’hui)

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