K-1 Pocket Grand Prix (Game Boy Advance, 2002)

icone GBASPK-1 POCKET GRAND PRIX
Année : 2002
Studio : Konami
Éditeur : Konami
Genre : petits mais costauds
Joué et testé sur Game Boy Advance SP
Support : cartouche


K-1, Karaté, taeKwondo, KicKboxing, Kung-fu, Knock out, KyoKushinKai, Kenpō Kai… pocKet !

Contrairement à la série de K-1 principalement produite pour la PS1 et la PS2, K-1 POCKET GRAND PRIX n’est pas une simulation mais bien un jeu de combat axé essentiellement arcade. Oubliez donc les tactiques, la gestion des blessures ou encore les secrets à débloquer des titres sur PlayStation… car K-1 POCKET GRAND PRIX vise le fun immédiat, un poing c’est tout ! Les graphismes SD donnent d’ailleurs tout de suite le ton : les combattants sont mignons tout plein, et les petites mimiques propres à chacun frappent aussi juste qu’un coup de pied de Peter Aerts.

La prise en main est immédiate (un bouton pour les pieds et un pour les poings) et dès les premiers combats, joliment mis en scène avec des effets de zoom bien fichus, on enchaîne les K.O. avec une facilité déconcertante. Un peu dommage. Heureusement le mode « very hard » donnera un peu de fil à retordre aux plus audacieux… mais là encore, si ce mode est vraiment plus difficile que les autres, on apprend à l’apprivoiser relativement rapidement… tant la parade (bouton L) est puissante et facile à réaliser, ce qui rend quelques gestes un peu plus techniques (comme l’esquive) finalement peu déterminants face à l’IA.

Les coups spéciaux sont également décevants, car ils résultent tous de la même manipulation simplissime pour les quatorze combattants (quart de cercle vers l’avant ou vers l’arrière). Il faut certes les placer au bon moment et on peut se faire contrer… mais ça ne va pas vraiment plus loin. Une précision néanmoins : vous ne pouvez réaliser que quatre coups spéciaux par round (voire moins si vous en sacrifiez un pour devenir plus fort et rapide pendant quelques secondes – bouton R). C’est d’ailleurs avec ces quatre points de force vous permettant de réaliser des coups spéciaux (et donc quelques petits combos) que l’on se rend compte que l’IA est vraiment médiocre : il n’est pas rare, en effet, que votre adversaire n’utilise pas tous ses points pendant un round, même en very hard – ce qui est totalement crétin car les points en question se régénèrent au round suivant.

En plus de ces coups spéciaux, les combats vous demandent de garder un œil permanent sur votre barre d’énergie (en haut) et juste en dessous sur votre barre de puissance (ainsi nommée dans la notice japonaise du jeu, mais à mon sens ici il est davantage question d’endurance). Quand votre barre d’énergie tombe à zéro, vous êtes K.O. Quand votre barre d’endurance chute (à force de taper dans le vide, par exemple), le moindre petit coup vous enverra au tapis (au bout de trois fois dans le même round, c’est fini).

Au rayon des modes de jeu, rien de mirobolant. Tout d’abord le mode Grand Prix. C’est le meilleur, avec un vrai petit challenge car il sauvegarde vos résultats sur la cartouche et vous permet de vous constituer une espèce de hall of fame – ou hall of malfamés, suivant l’identité du champion avec lequel vous aurez remporté le Grand Prix ! Un mode Super Fight (combat rapide), Tournament (à la manière d’une soirée finale de K-1), Team Battle, Training et Network Battle (pour jouer à deux – mais il faut deux consoles : je n’ai jamais pu essayer).

Mine de rien, K-1 POCKET GRAND PRIX est franchement sympa. On s’amuse vraiment en mode « very hard », même si le plaisir ne dure pas très longtemps (le jeu étant assez répétitif). Les fans de K-1 trouveront malgré tout la chose rigolote, le temps de quelques parties sans se prendre la tête – pendant un voyage ou sous la table pendant une réunion au bureau. À noter que le jeu a connu une suite plus complète, avec davantage de combos, de meilleurs graphismes (des décors enfin animés, entre autres) et une durée de vie plus longue (possibilité de créer son propre perso et de le faire évoluer).

Note :      Nostalgie :

La voix off typique de l’arbitre, le thème mythique des soirées de K-1, quatorze combattants modélisés façon super deformed avec leurs propres coups spéciaux (le coup de poing ravageur de Bernardo, la charge de Le Banner, le kick volant de Nicholas Pettas…) et un plaisir immédiat. N’en attendez pas davantage, au risque d’être déçu. K-1 POCKET GRAND PRIX est un effet très sympa mais peu technique et très répétitif. Seul le mode super hard mérite d’ailleurs le détour (en normal et en hard il suffit de marteler le bouton pour gagner). Un petit jeu sympathique sur console portable pour les fans de K-1, en somme. Sachant que ça ne court pas forcément les rues, pourquoi passer à côté ?

Des vidéos de quelques combats (qualité moyenne mais ce n’est pas de l’émulé). Avec, dans l’ordre, Hoost VS Pettas, Cro Cop VS Le Banner et enfin Peter Aerts VS Bernardo. Qui va gagner ? Faites vos jeux (vidéo), rien ne va plus !

K-1 Pocket Grand Prix (Game Boy Advance, 2002)
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