Terraria (PC, 2011)

TERRARIA
Année : 2011
Studio : Re-Logic
Éditeur : Re-Logic
Genre : Aventure pixélisée
Joué et testé sur PC
Support : Online (Steam)

Creusez, combattez, explorez, construisez ! Chaque monde de Terraria est unique, des îles flottant dans le ciel au plus profond du monde des Enfers. Aventurez-vous jusqu’aux confins de la terre et venez à bout des infâmes boss que vous rencontrerez sur votre route. Le monde est votre toile !

A l’instar du phénomène mondial Minecraft, Terraria est un jeu sandbox dans lequel il n’y a ni quête, ni scénario, et qui pourtant a rendu accro depuis maintenant presque deux ans bon nombre de joueurs tant son principe simple peut s’avérer complètement addictif. On creuse, on récolte des minerai, on trouve des items, on se débarrasse de quelques monstres, on bâtît sa maison, on se construit de nouveaux équipements, et on repart creuser. Je suis d’accord que sur le papier, tout ça n’est pas des plus glamour, mais pourtant, on y revient sans cesse.

La première chose qu’il faut savoir, c’est que chaque monde que l’on va créer va être généré aléatoirement. La seule chose qu’on a à choisir est sa taille (petit, normal ou grand). Après avoir créé votre petit avatar, vous voilà lancé dans un monde hostile dans lequel l’exploration des sous-sols sera le maitre mot.
Au départ uniquement équipé d’une pioche et d’une hache, il va rapidement falloir vous créer un abri en bois et vous trouverez ce dernier à la surface, à l’aide de votre hache qui vous permettra d’abattre quelques arbres. Une fois à l’abri des monstres de la surface dans votre abri de fortune, il va vous falloir utiliser votre pioche et creuser, creuser, et encore creuser, à la recherche de nombreux minerais qui vous permettront d’améliorer votre maison, mais également de fabriquer de nombreux objets. Ces derniers pourront être uniquement décoratifs, comme par exemple des chaises, des lustres, des statues, des baignoires, des tables,.. tout ce qu’il faut pour rendre une maison plus accueillante afin d’attirer des PNJ spéciaux qui vous vendront ou apprendront des choses. Mais vous pourrez également vous créer des armes et des armures toujours plus puissantes afin de pouvoir être à la hauteur lorsque vous rencontrerez des monstres de plus en plus forts à mesure que vous creuserez de plus en plus profond. Pour donner quelques chiffres, il existe plus de 200 recettes d’artisanat et 25 types de blocs (terre, pierre, argent, fer, or, platinium,…). Il y a de quoi faire !

C’est sur ce point là que Terraria diffère énormément de Minecraft. La partie action est très présente et va même amener un petit aspect RPG avec cette recherche d’items de plus en plus gros disséminés un peu partout dans la carte géante où vous vous êtes aventuré. Bien entendu on passe clairement une grosse partie de son temps à creuser des tunnels pour le minerai, mais il existe aussi un très grand nombre de galeries et cavités naturelles qui recèlent bon nombre de trésors cachés dans des jarres et des coffres. Ces cavernes sont bien entendu peuplées de monstres divers et variés. Plus on aura creusé profond, plus les minerais trouvés seront rares et précieux, mais surtout plus les monstres seront costauds, ce qui semble logique étant donné que les objets qui pourront être trouvés (sur eux également) seront puissants. Plus de 75 monstres différents avec à votre disposition de nombreuses armes variées : épée, arc, boomerang, shuriken, sarbacane, baguette magique, pistolets, grenades, dynamite,… la liste est bien trop longue.
Vous trouverez également des cœurs permettant d’augmenter votre nombre de points de vie et des étoiles qui augmenteront votre mana. Pas de niveau ni d’expérience comme dans la majorité des RPG classiques, mais bel et bien une évolution de votre petit avatar et pas uniquement sur le plan des armes.

Mais attention, les monstres ne sont pas les seuls dangers de Terraria. Outre les boss qu’on peut rencontrer de manière aléatoire ou des mini évènements où il est bon de rester dans sa petite demeure, c’est bel et bien l’environnement lui même qui est le plus hostile. Creuser est bien plus dangereux qu’il n’y parait et vous n’êtes pas à l’abri d’ouvrir une brèche sur un lac souterrain et d’inonder la galerie dans laquelle vous vous trouvez et finir en nourriture pour les poissons. Attention également lorsque vous creusez dans le sable, l’effondrement du plafond vous guette à chaque instant. Et surtout, ne partez pas sans vos torches qu’il faut impérativement mettre à intervalle régulier car sans lumière et donc dans le noir absolu, un pas de trop et la chute peut être fatale. Il en va de même à la surface avec un cycle jour / nuit qu’il ne faut pas négliger car la nuit, tous les chats sont gris certes, mais surtout ici les morts vivants viennent squatter votre environnement !

Toutes ces petits détails font que l’univers de Terraria est vraiment très riche et que même lorsque vous passez de nombreuses minutes à creuser le sol, vous n’êtes pas forcément en sécurité et du coup, le côté aventure prend vraiment tout son sens. Même si la mort n’est synonyme que de perte d’argent, on essaie toujours de se sortir des plus mauvaises situations. Le gameplay est d’ailleurs très bien pensé et surtout très simple. Pas des tonnes de commandes ici, quelques boutons pour bouger son personnage dans ces environnements hostiles, sauter, taper, ouvrir son inventaire, et c’est à peu près tout. Même si la gestion des sauts aura besoin de quelques minutes d’entrainement, vous arriverez rapidement à faire ce que vous voulez avec votre petit personnage.
Et pour peu que vous accrochiez, vous êtes bon pour y passer de très nombreuses heures, la durée de vie étant quasi illimitée grâce au système de création de monde aléatoire et le fait qu’il n’y a à vrai dire pas de fin. Bien entendu, il faut se faire au graphisme typé consoles 8 bits du soft, mais nombreux sont les nostalgiques du pixel (hein Oli) qui trouveront ici leur compte visuellement parlant et creuseront à n’en plus finir au rythme d’une petite musique discrète et des innombrables coups de pioche.

Note : joystick 2

Ajoutez à cela un mode multijoueurs en coopération qui rajoute toujours bien plus de fun, et vous avez avec Terraria un petit jeu indé vraiment excellent vendu déjà à plus de 3 millions d’exemplaires toutes plateformes confondues, et il y a fort à parier que ce chiffre continue de grimper avec la sortie récente du titre sur les smartphones et tablettes iOS et Android. Vendu en temps normal sur Steam à un peu moins de 10 euros, bradé lors des soldes à 2.49€, Terraria est un titre à ne pas rater. A noter qu’une suite est en chantier.

3 réflexions au sujet de “Terraria (PC, 2011)”

  1. Celui-là il me le faut. J’attends un peu car POUR UNE FOIS, un petit jeu indé occidental est prévu sur le store nippon de la PS Vita. J’ai l’impression que c’est un style de soft qui correspond bien au jeu nomade.

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