ROBINSON CRUSOÉ
Éditeur : Coktel Vision
Date de sortie : 1987
Plateforme : AMSTRAD (la solution pourrait ne pas fonctionner pour les autres ordinateurs)
Développement : Jean-Yves BAXTER
Synopsis issu de la pochette :
» Échoué sur une plage, après un terrible naufrage, moi, Robinson Crusoé, me retrouve seul, prisonnier d’une île que le baptise « île du désespoir ».
Réussirai-je l’incroyable pari de survivre ?
Comment réagirai-je face aux cannibales ?
Et surtout, retrouverai-je un jour ma verte contrée, l’Angleterre ? »
SOLUTION
Préface : 30 septembre 1659
Nous vîmes une vague furieuse, semblable à une montagne… elle renversa notre chaloupe et nous sépara les uns des autres aussi bien que du bateau. En un instant, nous fumes tous engloutis.
Mais je repris conscience et réussis à gagner définitivement le rivage. Je m’en fus à la recherche de mes compagnons, je ne tardai pas à me convaincre qu’ils avaient disparu.
PREMIÈRE PARTIE
Sans vivre, sans vêtement et sans arme, JE GRIMPAI DANS UN ARBRE POUR Y PASSER LA NUIT.
Je vis des fruits rouges inconnus, J’EN MANGEAI A SATIÉTÉ. Je vis une bête féroce et attendis longtemps qu’elle parte. Un peu avant midi, la mer se calma. Je décidais de NAGER VERS LE BATEAU. Je nageai longtemps… Je réussi à monter à bord.
Tout était intact, je choisi trois éléments parmi UN SAC DE NOURRITURE, UN PISTOLET et un LEVIER. Pour rapporter mes trouvailles avant la nuit, je décidai de FABRIQUER UN RADEAU de fortune à l’aide de pièces de bois. JE DÉCHARGEAI TOUT SUR LE SABLE. Je me fis un petit campement et mangeai. Je me sentis mieux.
Le lendemain, JE RETOURNAI A L’ÉPAVE. Je préférai sauver le maximum. Je nageai longtemps. L’épave s’enfonçait, je pris trois objets : DU TABAC, DES OUTILS et UNE TOILE.
La tempête se levait à nouveau je devais m’enfuir à la nage. Alourdi, épuisé, je parvins à nager jusqu’à la plage. Le lendemain, je décidai enfin à visiter ma nouvelle patrie.
L’ile était belle, alternant montagne et forêts, mais j’étais seul. Il ne me restait qu’à CHASSER. Le gibier était abondant, je tuai un chevreau, puis J’ERRAI DANS LA MONTAGNE.
J’errai jusqu’à l’épuisement.
La tempête se déchaina trois jours et trois nuits. Quand enfin la mer se calma, le bateau avait disparu. Je m’organisai. Je décidai de PÉCHER.
A l’aide d’un radeau, je péchai des poissons de formes et de couleurs curieuses et JE LES MANGEAI.
Je mangeai un petit dauphin et des dorades. Je me reposai, mangeai et organisai mon campement.
Je fis un panneau ou j’inscrivis la date de mon naufrage: 30 SEPTEMBRE 1659. Et me mis en quête d’un lieu pour installer mon campement.
DEUXIÈME PARTIE
Il me fallait trouver un site qui réunisse les quatre meilleures caractéristiques: ÊTRE A L’ABRI DU SOLEIL, ÊTRE SUR UNE HAUTEUR, ÊTRE PRES D’EAU DOUCE et AVEC VUE SUR LA MER.
Je trouvai un terrain plat situé au pied d’une colline élevée, avec un rocher ressemblant à l’entrée d’une grotte. Il me restait à CONSTRUIRE UNE PALISSADE. Avant de dresser ma tente, je plantai une forte palissade. JE FIS UNE PORTE dans ma fortification.
Je transportai mes richesses derrière ma palissade puis JE CREUSAI LE ROCHER. Je creusai ma grotte à l’aide du levier. Cela me prit quinze jours de labeur acharné. Un énorme orage tropical éclata.
JE CRAIGNIS POUR MA POUDRE. Connaissant maintenant la violence des éclairs, je divisai ma réserve de poudre en petits sacs.
JE LES DISPERSAI DANS LA CAVERNE. Je cachai dans la caverne sacs et barils. Ensuite JE CHASSAI.
J’aperçus des chèvres sauvages. Je tuai une chèvre, J’EMMENAI SON CHEVREAU et JE LE DOMESTIQUAI. Il fut le premier d’un petit troupeau.
En pleine saison des pluies, je tombai très gravement malade. Tremblant de fièvre, incapable de sortir, que pouvais-je faire ? BOIRE DU RHUM! Je bus ma dernière ration de rhum. Je brulai de fièvre. Je voulu écrire un message, puis je me sentis mieux. Je rangeai ma caverne.
Il y avait beaucoup de travail! Je retrouvai de vieux sacs. J’EN VIDAI LE CONTENU DANS L’HERBE.
Ils contenaient du son de blé et quelques grains. J’eus la surprise de voir pousser des épis. JE LES REPLANTAI EN SAISON SÈCHE et JE ME CONSTITUAI UNE RÉSERVE. Il était temps pour moi d’aménager ma caverne.
TROISIÈME PARTIE
L’intérieur était vaste et sombre. JE RANGEAI MES VICTUAILLES pour les protéger de la pluie. JE FABRIQUAI UNE CHANDELLE. Enfin je voyais. JE FIS UNE TABLE ET DES CHAISES. Je fabriquai des meubles assez réussis.
JE FIS DES CORBEILLES D’OSIER. Je mis mon blé dans les corbeilles.
Je partis explorer l’île deux jours. Je découvris des raisins et des citrons. JE RAPPORTAI DES CITRONS ET DES RAISINS TRÈS MURS. Je mis les fruits dans une corbeille. Je retournai chercher des raisins verts et les fis sécher.
Des perroquets multicolores habitaient l’île. JE TENTAI D’EN APPRIVOISER. Je découvris que le raisin séché était pour eux un met délicieux. Au bout de quelques temps, Pépin devin un fidèle compagnon. Je lui appris A DIRE QUELQUES MOTS.
Puis je décidai d’organiser ma nouvelle maison. Pour les fusils, JE LES ACCROCHAI à des clous sur les parois.
Un gros orage fit s’effondrer de la terre du toit de ma caverne. J’ÉTAYAI le plafond à l’aide de grosses poutres du bateau. Je continuai l’aménagement. JE FIS DES ÉTAGÈRES A PROVISIONS. J’étais fier du résultat et mes réserves furent à l’abri des rongeurs. Un nouvel orage terrible éclata, mais mon abri tint le coup. Je décidai D’APPRENDRE LA CHASSE AUX RATS A MON PERROQUET. Puis je me reposai et me transformai en artisan.
JE TRAVAILLAI L’ARGILE. Je réussis des plats en terre assez convenables, puis décidai de coudre. Je fis des vêtements primitifs mais confortables en peaux de chèvre et avec les dernières voiles du bateau.
Agacé par l’inaction, J’ATTENDAIS AVEC IMPATIENCE LA SAISON SÈCHE. J’allai visiter mon île.
QUATRIÈME PARTIE – (Face B)
Je me rendis compte mieux que jamais de la beauté et de la richesse de mon ile. En montant sur une hauteur, de découvris au loin une ligne de terre. J’éprouvai le désir fou d’y aborder. JE VOULUS CONSTRUIRE UNE EMBARCATION. Je tentai tout d’abord de radouber la chaloupe du naufrage. Cela fut impossible alors JE FABRIQUAI UNE PETITE BARQUE.
Je résolus au moins de faire le tour de l’île par la mer. Je creusai une embarcation légère, l’équipai d’un mat, d’une voile et de provisions.
L’an 6 de mon règne (ou de ma captivité) j’étais prêt.
Je résolus de MONTER SUR UNE ÉMINENCE. De mon observatoire, je vis des courants violents. J’attendis trois jours avant de me lancer à l’aventure. Je faillis périr en mer. Que mon île me parut belle au retour.
Pour finir le jeu en étant riche
Après ces tristes expériences, c’était assez couru sur mer. JE PARTIS A PIED. Je voyageai, rencontrant nombre de tortue et oiseaux de mer. La mauvaise saison revint. Une nuit, au cours d’une violente tempête, JE GRIMPAI SUR UN PROMONTOIRE.
J’entendis des coups de canon, un navire en perdition! JE FIS UN GRAND FEU.
Il brula toute la nuit. Au matin, j’aperçus dans la brume un vaisseau. JE ME PRÉCIPITAI. Hélas c’était une épave brisée. JE VOULU LA VISITER. En deux heures, ma barque m’amena au navire.
Je trouvai un chien, seule trace de vie et un tonneau rempli de richesses. Je ramenai mes trouvailles avant que la carcasse éventrée ne coule. JE SAUVAI LE CHIEN. Je revins au centre de l’ile, m’occuper de mon enclos à chèvre. JE FIS UN CHAMP DE BLÉ.
Je creusai des sillons avec mon sabre. Heureusement, mon chien tint les oiseaux à distance. Je moissonnai une belle récolte. Je m’occupai de ma personne. JE ME FIS UN PARASOL en peau de chèvre qui m’accompagna partout. Puis je retournai à mon château.
Je retrouvai avec plaisir ma véritable demeure.
Je mis l’argent trouvé dans mon tiroir, il rouilla rapidement. JE LE GARDAI à tout hasard, symbole d’une autre vie.
Pour finir le jeu en étant pauvre
Après ces tristes expériences, c’était assez couru sur mer. JE REVINS AU CENTRE DE L’ILE, m’occuper de mon enclos à chèvres. JE RETOURNAI A MA CAVERNE. Je revins à ma véritable demeure.
Je m’occupai de ma personne. JE ME FIS UN PARASOL en peau de chèvre qui m’accompagna partout. Puis je retournai à mon château. Je retrouvai avec plaisir ma véritable demeure.
CINQUIÈME PARTIE
Bien des années après, en allant vers le rivage, je vis la trace d’un pied humain ! Des sauvages! Affolé, JE DÉCIDAI DE CULTIVER PLUS. Je me mis à augmenter mes cultures pour faire face à un éventuel siège. Puis je m’occupai des chèvres. JE CRÉAI UN DEUXIÈME ENCLOS. Je voulus aussi protéger ma caverne EN FORTIFIANT MES DÉFENSES.
Mais je retournai à la plage et vis un foyer éteint et des ossements humains! Des cannibales avaient partagé leur sinistre festin ici même ! Je n’osai plus chasser à cause du bruit. Je mangeai mes réserves et mes chèvres. JE REVINS GUETTER CHAQUE JOUR.
Les cannibales revinrent ! A l’aide de mes mousquets, je pus intervenir. Il y avait des prisonniers vivants à leur merci. Ils exécutaient une sauvage danse de mort. J’ATTENDIS L’OCCASION. Hélas, le premier prisonnier succomba. Le deuxième s’élança dans une ultime tentative de fuite.
J’abattis le premier sauvage ! Les autres s’enfuirent vers leurs chaloupes. Le prisonnier fort effrayé vint me rendre grâce. Mais il pouvait être dangereux. JE BAISSAI MON ARME. Il se mit à genoux pour me remercier. JE LUI DONNAI A BOIRE ET A MANGER. Il mangea et but longtemps.
Les cannibales revinrent en nombre. Malgré sa terreur, mon nouveau compagnon prit à terre un sabre et marcha au combat. Cette fois-ci nous fumes débarrassés de ces monstres.
NOUS ENTERRÂMES LES CADAVRES. Puis NOUS RENTRÂMES TOUS LES DEUX A LA GROTTE. Je baptisai mon nouveau compagnon Vendredi, et romps ce grand soir avec vingt-cinq ans de solitude.
SIXIÈME PARTIE
Nous arrivâmes, nous observant avec curiosité, à ma caverne. JE LUI FIS UNE HUTTE sous les feuillages.
Le lendemain, je l’emmenai à la plage maudite. Il voulut se nourrir des cadavres. J’avais sauvé un cannibale !
Horrifié, JE FUS ÉMU DE SON IGNORANCE.
Ému, je décidai de tout lui apprendre, même à manger.
Avec mon fusil, je tuai un chevreau, mais il eut peur du bruit. JE LE RASSURAI ET LUI DONNER A MANGER. Il aima le gout. JE LUI APPRIS A TIRER. Très lentement, je l’habituai à l’arme, il devint un bon tireur.
Ému de ses progrès, JE LUI APPRIS A PARLER. Il apprit vite à communiquer. JE LUI APPRIS A ME SERVIR. Il était habile. Il devint vite un bon artisan. Il apprit à vanner le blé, sécher les raisins.
JE L’HABILLAI. Je le vêtis d’une veste et d’une culotte de matelot. JE LUI DONNAI UN CEINTURON AVEC UN COUTEAU ET UN FUSIL. Puis je lui montrai notre ile. Du haut de mon observatoire, il vit la côte de son pays. Sa joie me rendit jaloux.
JE LUI DEMANDAI COMMENT REJOINDRE SON PAYS.
Vendredi m’expliqua comment fabriquer une barque. Nous primes des vivres. Mais il crut que je voulais partir sans lui. J’ABANDONNAI LE PROJET.
Nous vécûmes fort heureux pendant trois ans. Un beau jour, un navire jeta l’ancre dans la rade sud.
Vendredi courut prévenir Robinson. Tous deux, fort excités, partirent observer le navire.
SEPTIÈME PARTIE
Il y avait bien un navire battant pavillon anglais, mais quelques chose retint mon regard. Un homme était attaché au grand mât, un autre scrutait l’île. JE RETOURNAI CHERCHER DES ARMES. Nous revînmes observer le vaisseau. Je fis signe à Vendredi de rester caché.
Une chaloupe prit la mer, se dirigeant droit vers notre plage.
Ils débarquèrent deux prisonniers anglais. C’étaient des officiers. JE TENTAI DE LES DÉLIVRER SANS BRUIT. Nous les surprimes, puis les tenants en joue, JE ME RENSEIGNAI SUR LES VÉRITABLES COUPABLES.
Ainsi, il s’agissait d’une mutinerie. JE DEMANDAI L’AVIS DE VENDREDI. Il voulut se battre à mes côtés et au secours du capitaine.
Le capitaine accepta notre offre avec plaisir. Vingt-six hommes restaient à bord. J’armai notre petite troupe.
Le capitaine me proposa de racheter deux matelots, mutinés malgré eux. JE REFUSAI. Nous étions cinq.
Une autre chaloupe débarquait ! Nous nous divisâmes en trois groupes après avoir troué leur chaloupe. NOUS ENTRAINÂMES LES MUTINS AU CENTRE DE L’ILE. Ce fut facile de leur tendre une embuscade un par un dans les broussailles. Bientôt, il n’y eut plus aucun ennemi sur l’ile.
Le capitaine me dit lesquels étaient les moins dangereux. Il restait à reprendre possession du navire. MÉFIANT, JE REFUSAI TOUTE CLÉMENCE AUX MATELOTS. Avec ma petite troupe, j’attendis la nuit pour attaquer le navire. Leur chef semblait agité. Il quitta le pont.
Bien armés et profitant de l’effet de surprise, nous pouvions réussir ! Nous embarquâmes sur la deuxième chaloupe, avec nos nouveaux amis et nos otages. Mon cœur battait. L’attaque fut une réussite. Une fois le chef des mutins arrêté, les autres se rendirent.
Nous débarquâmes les fortes têtes sur mon ile. Je leur expliquai comment survivre. Il me restait à dire adieu à ce lieu si chéri et maudit à la fois. Je pris mon bonnet en peau de chèvre et quelques souvenirs.
JE VOULUS QUE VENDREDI M’ACCOMPAGNE. Il fut mon fidèle compagnon pour la vie en Angleterre. Le navire s’éloigna, je restai longtemps sur le pont à regarder ces hommes qui prenaient ma place sur cette terre sauvage.
Il y avait vingt-huit ans, neuf mois et dix-neuf jours que j’y avais échoué.
POSTFACE
Riche
Robinson revint en Europe où, grâce à ses richesses, il mena une vie heureuse et paisible au milieu de ses souvenirs.
Pauvre
Robinson revint en Europe où il lui fallut refaire sa vie. Il arrivait sans rien, sinon des souvenirs et les quelques biens laissés avant son départ.
FIN