Dr. Mario (Famicom, 1990)

icone FamicomDR. MARIO
Année : 1990
Studio : Nintendo Research & Development 1
Éditeur : Nintendo
Genre : les virus pris en grippe
Joué et testé sur Famicom
Support : cartouche


Dans DR. MARIO, vous manipulez des cachetons afin de combattre plus efficacement de méchantes bactéries malignes. Si aujourd’hui on sait que l’abus d’antibiotiques nuit à notre résistance immunitaire, ce n’était pas le cas en 1990 où les enfants pouvaient s’amuser avec des centaines de capsules qui tombaient du ciel. D’un autre côté, Mario a peut-être aussi décroché son diplôme de médecin dans une pochette surprise…

Besoin d’une piqure de rappel ? DR. MARIO est sorti la même année sur Game Boy et Famicom. Si la Game Boy a le côté pratique pour elle (c’est quand même sympa de se faire des petits puzzle games durant la pause déjeuner), la version Famicom est la plus aboutie. Tout d’abord les graphismes sont réussis et très colorés (les virus sont vraiment trognons à se tordre ainsi dans tous les sens), les mélodies identiques à celles sur Game Boy et les modes de jeu sont les mêmes : à savoir le mode un joueur (il faut éliminer un nombre donné de virus pour passer au niveau suivant) et un mode duel contre un deuxième joueur géré par un humain (plus facile d’en profiter sur Famicom puisque la Game Boy nécessite bien évidemment deux consoles).

Outre le côté technique supérieur de la Famicom par rapport à la Game Boy (c’est quand même plus agréable de manipuler des capsules rouges, jaunes et bleues que des nuances de gris sur la petite portable de Nintendo), DR. MARIO sur la Famicom est aussi un poil plus entrainant : les parties s’enchainent mieux, les combo sont toujours présents (même si étrangement le petit son qui les annonce est absent sur Famicom) et la difficulté me semble très, très légèrement supérieure ce qui rend le jeu plus intéressant.

Le but de l’opération (chirurgicale) est par contre exactement le même sur les deux supports : manipuler des capsules (d’une ou deux couleurs) qui tombent verticalement à la TETRIS, afin de faire des lignes de quatre cases d’une même couleur pour détruire un virus (de la couleur correspondante). Lorsque toutes les bactéries à l’écran ont été annihilées, on passe au niveau suivant et il y a davantage de maladies à éradiquer. Enfin, si le nombre de modes de jeu est rachitique, il est malgré tout possible de moduler ses parties selon notre bon vouloir (vingt niveaux de virus possibles, trois vitesses différentes).

DR. MARIO sur Famicom est donc un excellent dérivé de TETRIS, mais qui n’arrive jamais à la cheville du maître (on revient quand même bien moins souvent sur DR. MARIO que sur TETRIS). Et puis la Princesse Peach en cosplay d’infirmière, elle est où ?

Note :      Nostalgie :

Si DR. MARIO n’est pas un chef d’œuvre, il demeure malgré tout une variante intéressante de TETRIS. Ses défauts sur Famicom sont les mêmes que sur Game Boy : les parties ne sont pas aussi addictives que ça, et le scoring est moins intéressant que sur d’autres jeux du même genre (on fait davantage attention au nombre de virus tués – prédéfini, qu’à nos points). L’ambiance fun et colorée, ainsi qu’une difficulté très légèrement supérieure sur Famicom rendent malgré tout cette version incontournable pour les amateurs du genre, surtout que les portages qui suivront sur des machines plus puissantes n’apporteront pas grand chose de neuf. Trois bâtons de joie bien mérités.

Une vidéo du niveau 20 en High Speed (avec la fabuleuse musique composée avec trois notes mais qu’on n’oublie jamais !) :

mag vintage

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