Star Wars (Amstrad CPC, 1988)

icone Amstrad_CPC464STAR WARS
Année : 1988
Studio : Vektor Grafix
Éditeur : Domark
Genre : le rétrogamer se rebelle
Joué et testé sur Amstrad CPC
Support : cassette ou disquette


Luke Skywalker s’envole à bord de son X-Wing. Afin de faire triompher la rébellion, il devra éliminer des chasseurs de l’Empire avant de survoler l’Etoile de la Mort, pour enfin s’infiltrer dans la seule tranchée permettant d’accéder au point faible de l’immense station orbitale. Luke, may the Joystick be with you !

En 1983 sortait une borne d’arcade sobrement intitulée STAR WARS (gloire à Atari !). Doté de graphismes vectoriels (ou fil de fer) colorés, et d’une espèce de 3D en vue subjective, le jeu fit sensation à l’époque : ses voix off digitalisées et sa fluidité achevant de subjuguer les joueurs. Le jeu fut alors porté sur de multiples supports, dont l’ordinateur Amstrad dans une version vraiment sympa (les voix off en moins).

Avec un peu d’imagination, on y croit vraiment. Aux commandes de notre X-Wing (avec axe inversé, curieusement notre cerveau s’y habitue très rapidement), on s’envole en plein combat spatial lors de la première partie du jeu : il faudra alors faire face à des escadrilles de chasseurs TIE. En tirant vous pouvez à la fois détruire les vaisseaux ennemis et anéantir leurs lasers (détail très important). La deuxième vague propose de survoler la Death Star, d’éviter les tirs adverses et au passage de se farcir quelques tourelles belliqueuses. S’il vous reste suffisamment de bouclier, vous accéderez alors à la troisième vague : la mythique tranchée finale (j’ai toujours un petit moment d’émotion lorsque mon X-Wing s’engouffre dans l’étroit passage en faisant trembler les parois vectorielles de mon écran). Il conviendra alors de slalomer entre les obstacles (situés face à vous sur trois niveaux de hauteur différents) et à la fois de pulvériser les lasers qui fondront sur votre vaisseau. Un moment é-pique (normal avec du fil de fer barbelé) qui se conclura, bien évidemment, par un feu d’artifice improvisé par Luke Skywalker avec la Death Star dans le rôle du pétard.

Le problème de STAR WARS, c’est qu’il est extrêmement court malgré ses trois niveaux de difficulté (qui modifient légèrement les ennemis, tours et obstacles que vous rencontrerez) : il s’agit d’un pur jeu d’arcade et de scoring à la base, et les personnes ignorant ce détail crieront peut-être au scandale lorsqu’elles feront exploser la Death Star après seulement quelques minutes de jeu. Pourtant, même sur micro-ordinateur, on a toujours envie de se refaire une petite partie de LA GUERRE DES ETOILES en fil de fer, et ce même en pleine semaine (tenez, pour le retour du jeudi, par exemple). Si faire sauter la Death Star ne prend donc que quelques minutes, il faut savoir que le jeu repart immédiatement pour un tour de manège après avoir bouté les Sith hors de l’espace (Dark va dehors !), et que vous gagnez éventuellement des points de bouclier en fonction de votre score, pour vous aider dans votre prochain walkthrough.

Si la version arcade est superbe (version jouable sous Mame), j’ai gardé pour ma part des souvenirs émus (et non émulés) du jeu sur mon Amstrad CPC 464. C’est donc cette version que je fais tourner le plus souvent, aujourd’hui encore. À noter qu’une suite dans le même genre (graphismes vectoriels) est sortie peu de temps après, ayant pour thème THE EMPIRE STRIKES BACK : elle est également excellente sur Amstrad (et sur la forme encore plus réussie : il y a de nombreuses musiques contre une seule dans STAR WARS).

Note :           Nostalgie :

Si le principe même de ce jeu a extrêmement vieilli, STAR WARS n’en demeure pas moins un shoot absolument culte pour les vieux de la vieille que nous sommes. Les plus jeunes devraient aussi se laisser tenter par les quelques émulateurs qui trainent sur des Sith Internet pour se faire une petite idée de ce qui pouvait faire fantasmer les joueurs et autres fanboys de l’univers Star Wars dans les années 80. Ce jeu d’arcade en fil de fer était une véritable bombe pour l’époque, et même sur le petit Amstrad il mérite cent fois le détour. STAR WARS en graphismes vectoriels souffre donc évidemment du poids des ans mais demeure toujours bien fun au moment où j’écris ces lignes. Dernière précision : il va sans dire que la version arcade est incomparable avec ce petit portage sur Amstrad.

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