Dead Island (PC, 2011)

DEAD ISLAND
Année : 2011
Studio : Techland
Éditeur : Deep Silver
Genre : Survie en territoire zombie
Joué et testé sur PC
Support : DVD-ROM

Le joueur se réveille dans une chambre d’hôtel sur une île paradisiaque qui est victime d’un terrible virus transformant tous les humains en zombies. L’objectif est de rester en vie, en massacrant les zombies de l’île. Le groupe de héros devra également aider les autres survivants, étant composé des seuls immunisés au virus.

Encore un jeu de zombies ? C’est vrai que en ce moment, aussi bien au cinéma que dans les jeux vidéo, le genre est usé jusqu’à la moelle et les développeurs arrosent jusqu’à plus soif les joueurs de tripailles et giclées de sang. Mais là où un Left 4 Dead jouait la carte de l’action et du défouraillage de zombies par pack de 500, Dead Island est beaucoup plus posé, beaucoup plus axé sur la survie telle qu’elle le serait vraiment si notre jolie planète était infestée.

Et quoi de mieux que de faire lorgner le jeu du coté du RPG avec tout ce que cela comporte de gain d’expérience, d’arbre de talent, mais surtout de quêtes. Et le jeu en regorge, il y en a même bien plus que nécessaire ce qui va permettre à chaque joueur de choisir celles qui l’intéressent le plus en fonction de ce qu’il y a à gagner au bout. Et jeu de survie oblige, certaines quêtes pourront paraitre à certains assez futiles comme par exemple aller chercher quelques boîtes de conserve, des packs de jus d’orange ou alors chercher de l’essence à la station voisine. Rien de vraiment héroïque là dedans, mais au contraire de ce qu’on ressentit certains, pour ma part ça a renforcé cet aspect de survie extrême si typique de Dead Island.
Ces quêtes vont vous permettre de gagner de l’expérience qui vous permettra de passer des niveaux, un système qui a déjà fait ses preuves qu’on pourra expliquer ici par l’assurance que prennent les personnages à force de tuer du zombie à tour de bras. Les 4 personnages du jeu ont chacun accès à 3 arbres de compétences et donc libre au joueur au fur et à mesure des niveaux de se spécialiser comme il le souhaite (combat, survie,…).
Du très classique mais qui aura au moins le mérite de permettre au joueur de rentrer rapidement dans le jeu.

Le monde ouvert permet au joueur de ne pas avoir cette sensation d’être guidé dans l’histoire, même s’il n’y a pas vraiment de scénario, le but étant d’essayer de survivre et de s’en sortir, et par conséquent, on s’amuse à faire des quêtes annexes et à parcourir des recoins dans lesquels on ne serait pas allé si on avait suivi uniquement la trame principale. C’est vaste, c’est dépaysant (un peu moins quand on arrive en ville), et se balader avec une arme qu’on a fabriqué soi-même pour exploser plus facilement des têtes, ça n’a pas de prix.
C’est un des autres points forts du jeu, le système de Craft. On peut ramasser à peu près tout ce qui bouge pour péter la gueule à du zombie, du marteau à la pagaie en passant par la batte de baseball ou le tuyau rouillé, mais on trouve également énormément des « saloperies » du genre écrous, scotch, colle, alcool, bandages,… qui vont vous permettre soit de customiser des armes, soit d’en créer. Par exemple des clous vont pouvoir être fixés sur une batte de baseball pour la rendre plus destructrice, du bric à broc électronique va être fixé sur une machette pour la rendre électrifiant, ou encore un simple déodorant va rapidement pouvoir devenir un projectile destructeur. Ça rajoute un énorme « plus » au jeu, d’autant que les armes ont une durabilité qu’il va falloir gérer en les réparant : le fun en ressort grandi.

Alors bien entendu, Dead Island est très loin d’être parfait. Premièrement, il est clairement en retard techniquement parlant. Autant les décors sont vraiment réussis, avec des paysages parfois splendides, autant certains personnages et / ou zombies laissent à désirer, donnant parfois une impression de bâclage, aussi bien en terme de visuel qu’en terme d’animation. Pas mal de bugs de collision sont également présents, il arrive qu’on essaie de sauter par-dessus un petit obstacle mais le jeu en a décidé autrement alors qu’à priori il n’y a rien de gênant dans la ligne de vue. Citons également une grande répétitivité qui en rebutera sans doute certains. Il faut aimer quêter, car c’est vraiment la seule chose que les joueurs vont être amenés à faire : on prend les quêtes, on les fait, on les rend, puis on recommence.

Note :

Au final, Dead Island est un bon petit jeu malgré ses défauts parfois gênants mais qui prend vraiment toute sa dimension en mode coopération jusqu’à 4 joueurs. Parcourir les plages à l’abandon ou les rues dévastées est toujours plus agréable et fun à plusieurs d’autant plus que l’entraide est de mise… c’est nettement moins amusant en solo, il faut quand même le souligner…
A noter que le jeu n’est pas à mettre dans toutes les mains car il est relativement gore…

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