NEW Danganronpa V3: Minna no Koroshiai Shingakki (PlayStation Vita, 2017)

NEW DANGANRONPA V3: MINNA NO KOROSHIAI SHINGAKKI
Titre alternatif : Danganronpa V3: Killing Harmony
Année : 2017
Studio : Spike Chunsoft
Éditeur : NIS America
Genre : Prose Combat
Joué et testé sur PlayStation Vita
Support : PS Vita Card


Seize Ultimate Students sont réunis dans une Ultimate Academy… où la règle est simple : tuer sans être vu ni démasqué, afin de pouvoir connaître l’immense privilège de sortir enfin de ces lieux… qui ressemblent fort, en réalité, à une prison dorée. Ponctuellement aspergée de sang, mais c’est un détail. La jeune Kaede, l’Ultimate Pianist, décide de prend les choses en main. Remontée comme une pendule, elle souhaite empêcher le moindre assassinat, au grand dam du maître de cérémonie Monokuma et de ses Monokubs, les oursons malsains. Aidée par Shuichi l’Ultimate Detective, Kaede va également tenter de révéler au grand jour l’identité du Mastermind, le responsable de tous leurs maux… et qui, elle en est convaincue, se dissimule parmi les seize lycéens surdoués.

Mais rien ne se passera comme prévu.

Avant de commencer, mettons les points sur les i, les barres aux t et les couteaux dans les poignardés : il convient d’avoir terminé les deux précédents opus de DANGANRONPA avant de lire cette courte review, puisque je n’y prends pas le temps d’expliciter les différentes mécaniques (recyclées) du jeu.

Si j’ai mis du temps à me lancer dans DANRANGONPA V3, c’est avant tout en raison de l’absence de Ōyama Nobuyo au doublage – la célèbre doubleuse, âgée de 85 ans au moment où j’écris ces lignes, n’est hélas plus en état de travailler. Et j’ai finalement été obligé de jouer avec les doublages anglais pour pouvoir profiter du jeu sur Vita – disposant d’un compte japonais, je n’ai pas pu télécharger le pack gratuit de voix japonaises. Mais bref. Le voici, le voilà : l’ourson ténébreux, drôle et assassin a fini par me convaincre de sauter le pas et je ne regrette aucunement. La version anglaise en question est vraiment bonne, même s’il est bien évidemment particulièrement difficile de se faire à la voix de Monokuma… Mais mettons les choses au clair d’entrée de jeu vidéo : DANGANRONPA V3 est un titre indispensable si vous êtes un fan de la série. Au contraire, si vous avez parcouru les épisodes précédents avec un plaisir miné d’ennui et d’un brin de dédain, je vous conseillerais de ne pas craquer pour V3. En effet, si celui-ci n’est pas l’épisode de trop, il n’en est cependant pas si loin…

Même si ça arrive parfois lors des procès, entre nous on ne va pas se mentir : DANGANRONPA V3 met un temps fou à mettre en branle son asile. Le début (voire l’entière première moitié de l’aventure) n’est pas vraiment convaincant. Peu ou pas de nouveautés consistantes, un peu toujours la même rengaine, un ou deux procès à l’intérêt discutable si on les compare à ceux des épisodes précédents, et des mini jeux trop souvent indigestes. Le Psycho Taxi, quelle plaie : mou, long, inintéressant… Le jeu de rythme ? Trop dur, hyper stressant… On n’a pas nécessairement besoin de ça dans un dérivé de visual novel, notre cerveau n’y est pas réglé en mode « réflexe de chevalier Jedi » ! Les phases de procès de DANGANRONPA ne sont jamais meilleures que lors des Non Stop Debates – les mensonges inutilement complexes mis à part. Le reste, tous ces mini jeux aux gameplays différents, peuvent finir par décontenancer le joueur. C’est de l’habillage dispensable – et c’est encore plus vrai dans DANGANRONPA V3.

Mais… heureusement Monokuma relève la truffe durant la deuxième moitié de l’aventure. Et ce final… ce festival… ce bonheur infernal ! Comment ne pas parler des procès 4, 5 et 6 ? Jouissance assurée pour tout fan de DANGANRONPA qui se respecte ! Immanquable. Génial… Jusqu’à la toute fin ! Oui DANGANRONPA V3, dont on ne sait au départ s’il s’agit d’une suite, d’une préquelle, d’un reboot ou d’un spin-off, finit par retomber sur ses pattes griffues en offrant aux fans de la franchise quelque chose de particulièrement solide – ou sordide, suivant le côté de la barrière électrifiée où vous vous situerez. Une chose est sûre : amateur/adorateur de la série DANGANRONPA, ce final ne vous laissera pas indifférent.

Note :

DANGANRONPA V3 met du temps à démarrer. Beaucoup trop de temps. Si vous n’êtes pas un fan de la première heure et des premiers heurts, vous ne tiendrez pas la distance. Il n’y a pas de réelles nouveautés, et quand il y en a (les mensonges), elles viennent compliquer inutilement les procès – ça et les mini jeux trop nombreux, voire ennuyeux, qui finiront de vous agacer. Fort heureusement, la deuxième partie de l’aventure (disons même presque le dernier tiers) relève le niveau en mettant en scène une espèce de feu d’artifice génial qui ne laissera aucun fan indifférent. Un repas d’adieu très loin d’être frugal.

Trailer :

 

 

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