TAKESHI NO SENGOKU FÛUNJI
Année : 1988
Studio : Taito
Éditeur : Taito
Genre : un jeu 8 bits Takeshi
Joué et testé sur Famicom
Support : cartouche
Beat Takeshi vous invite à remonter le temps jusqu’à la période Sengoku. Au menu du jour : différents mini jeux et beaucoup de dés à lancer pour, éventuellement, parvenir à vaincre vos amis sur ce jeu de plateau de l’ère 8 bits. L’humoriste japonais aux idées délirantes vous attend de pied ferme !
On vient d’apprendre que l’immense Kitano Takeshi (aka Beat Takeshi hors cinéma) allait être la figure de proue de YAKUZA 6, sur PlayStation 4. Un coup marketing hors-norme et qui relègue loin derrière les autres stars (ou pseudo stars) ayant participé aux castings des précédents YAKUZA… Sega a dû sortir un gros chèque, comme on dit dans le jargon et ce même si les chéquiers ne sont pas utilisés au Japon ! Kitano Takeshi… l’homme qui n’aime pas les jeux vidéo et qui l’avait d’ailleurs clamé haut et fort lors de la sortie de TAKESHI NO CHÔSENJÔ, en 1986 sur Famicom. Si ce jeu est indiscutablement un ovni dans l’histoire vidéoludique (le premier SHENMUE, c’est lui – dommage qu’il soit injouable !), il faut savoir que Kitano a aussi prêté son nom et son visage à un autre soft réalisé par Taito : TAKESHI NO SENGOKU FÛUNJI, sorti en 1988.
Le jeu en question n’est en réalité qu’une espèce de jeu de plateau porté sur Famicom – un party game, si vous voulez, bien avant l’heure de gloire du genre sur des consoles plus récentes et souvent estampillées Nintendo. Pour ma part, je dois avouer n’avoir jamais été un grand fan de ce concept – quitte à se faire un jeu de plateau, autant déballer les dés et un jeu de société pour investir la table de la salle à manger avec des potes.
L’originalité de TAKESHI NO SENGOKU FÛUNJI, outre la trombine de Kitano sur la jaquette et sur quelques écrans du jeu, est la transposition du party game à l’époque Sengoku (XVème et XVIème siècles). Une époque prisée des romanciers et des réalisateurs tant elle fut riche en complots, instabilités politiques et guerres en tous genres. Eh oui, en période de paix, les écrivains et leurs lecteurs s’ennuient… L’époque Sengoku est donc propice aux anachronismes rigolos, et le jeu ne s’en prive pas.
TAKESHI NO SENGOKU FÛUNJI propose des parties à quatre joueurs au maximum, avec la possibilité de s’entrainer sur tous les mini jeux avant de se lancer dans une vraie aventure. Celle-ci se déroule sur un plateau plutôt joli, et on avance de case en case en lançant des dés. Au total, il y a un peu moins de dix mini jeux et même si pour l’époque ils n’étaient pas si mauvais, ils n’avaient rien de mémorable non plus. Mini golf très simpliste, course d’obstacles où il faut éviter des corbeaux, choisir la bonne porte ou encore passer entre les projectiles jetés par des soldats, parties de pierre-papier-ciseaux, saut de rocher en rocher pour traverser une rivière ou clone de SPACE INVADERS avec des yôkai dans le rôle des extraterrestres – mon mini jeu préféré.
Rigolo cinq minutes, notamment grâce à son humour et à pas mal de petites feintes qui viennent compliquer les parties, TAKESHI NO SENGOKU FÛUNJI ne présente quasiment plus aucun intérêt vidéoludique aujourd’hui – et très franchement, déjà en 1988, moi j’aurais préféré me lancer dans une partie de Monopoly, de Trivial Pursuit ou encore et surtout de Docteur Maboule !
Note : Nostalgie :
Difficile de trouver le moindre intérêt à un tel jeu de plateau/party game sorti originellement en 1988 au Japon. Certes ce soft qui met en avant Beat Takeshi dégage un certain humour, il y a des anachronismes sympathiques et un ou deux mini jeux sont plutôt corrects, mais dans l’ensemble, il faut bien reconnaître que l’on ne parlerait sans doute plus de ce titre aujourd’hui s’il n’y avait pas Kitano au casting…
Images : jeux vidéo et des bas
Pub d’époque :
https://www.youtube.com/watch?v=i9cHlQnV35s
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